Les secrets de l’étonnant design de l’Hypervenom II

L'an passé, Nike avait choisi la finale de la Ligue des Champions 2014 pour présenter sa révolutionnaire Mercurial Superfly. Un an plus tard, l'équipementier américain a remis ça samedi dernier, en préambule de la finale 2015 entre le Barça et la Juventus. Cette fois, c'est la très remarquée Hypervenom II qui a été exposée aux médias. Nike a d'ailleurs fait les choses en grand puisque c'est dans l'enceinte du FC Union Berlin (2e division allemande) que les journalistes présents ont pu tester la dernière création de la marque à la virgule. Une paire dont nous vous avions montré les premières images et qui suscitait pas mal de curiosité. Conçue pour les attaquants racés, l'Hypervenom II présente quelques innovations, notamment au niveau de la semelle.

«Nous avons gardé le style et la configuration de l'Hypervenom que tout le monde apprécie. Mais la semelle est plus souple désormais avec de nouveaux composants. Elle est également plus proche du sol, ce qui donne plus de stabilité. Il y a aussi la séparation au niveau de l'orteil. Vous pouvez ainsi avoir plus de puissance pour les mouvements», nous a confié Nathan VanHook, le chef designer de Nike Football. Créée pour les buteurs rois de la jungle du football, cette paire de chaussure a déjà été domptée par quelques stars de la planète football. «Cette chaussure est conçue pour les attaquants redoutables d'agilité. Des joueurs tels que Rooney, Kane, Cavani, Lewandowski, Alex Morgan, Sturridge et Neymar bien sûr.»

Une chaussure «animale»

Mais s'il faut retenir une chose de l'Hypervenom II, c'est qu'elle se distingue surtout par son design animal et ses couleurs flashies voulus par Nike. Une idée qui en a surpris plus d'un et dont Nathan VanHook nous a dévoilé l'origine. «Les designers ont fait du bon travail. Vu de haut, quand vous regardez les chaussures sur un terrain, vous avez une impression de nature, de voir une araignée. Et quand les attaquants font face aux défenseurs, vous apercevez ces couleurs vives. Le graphisme de la chaussure est aussi fonctionnel : il permet de marquer la transition entre la semelle et le haut de la chaussure plus souple. Et quand vous pliez la chaussure, tous les triangles se superposent les uns avec les autres. Nos équipes de designers ont été inspirées par la nature, l'architecture, l'espace et notre travail a été de traduire ça pour le sport.»

Racée, l'Hypervenom II a déjà connu son heure de gloire grâce à Neymar. Buteur face à la Juve, le Brésilien a été l'un des principaux artisans dans la création de ce nouveau modèle. «Nos équipes sont d'ailleurs allées à Barcelone. Nous avons une grande relation avec le Barça et Neymar. Nous avons eu un bon retour de sa part. Quand nous lui avons présenté les chaussures, il était époustouflé. Il voulait plus de flexibilité et avoir la sensation d'être maintenu. De cette manière, il n'a pas de restrictions dans ses mouvements sur le terrain.» Et ça, les Bianconeri ont en fait les frais.