Coupe du Monde 2014, Brésil : Scolari, Julio César et Thiago Silva poussent un énorme ouf de soulagement !
Il aura fallu en passer par la séance des tirs au but pour que le Brésil se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe du Monde, venant à bout d'une formation chilienne ayant réalisé un match plein.
Assurément, ce huitième de finale ayant opposé le Brésil au Chili restera comme l'un des moments forts de cette Coupe du Monde. Intensité, technique, combat, suspense... Tous les ingrédients nécessaires à un grand match sont venus tenir en haleine les amoureux de ballon rond, jusqu'à un succès de la sélection auriverde au bout d'une séance de tirs au but haletante (1-1, 3 tab 2). À domicile, la bande à Neymar a failli frôler la catastrophe, mais s'en est sortie au courage, s'appuyant sur un Julio César ayant stoppé deux tirs au but chiliens.
Ce dernier, qui avait même confié à ses partenaires qu'il en arrêterait trois, savoure au sortir de la rencontre : « On attendait cette qualification, on a eu des opportunités en première mi-temps, mais après leur égalisation ils se sont bien repris. Je remercie le public d'être venu, de nous avoir soutenu. C'est compliqué de jouer à la maison, car la pression est forte, mais on va continuer jusqu'au bout ».
Scolari porte un regard critique sur son Brésil
Aller au bout, d'autres coéquipiers en rêvent, à l'image du capitaine Thiago Silva, soulagé de la qualification : « C'est un moment unique dans notre vie. Je l'avais dit avant le match, ça devait être un moment de joie. Ce fut un match très difficile, le Chili a une très, très grande équipe. Mais malgré la difficulté, on a trouvé les ressources pour inverser la tendance. J'ai demandé à Dieu d'aider nos tireurs de pénalty, on va maintenant essayer de gagner cette Coupe du Monde sans en passer par ces tirs au but ! » Les deux hommes sont sur la même longueur d'onde, et leur sélectionneur Luiz Felipe Scolari ne les contredira assurément pas :
« Quand vous remportez un match aussi intense, ça prouve que tous les efforts effectués en valent la peine. Mais si, dans une Coupe du Monde, vous n'êtes pas plus réalistes, vous pouvez le payer cash, il faut qu'on s'améliore. On ne pourra pas commettre les mêmes erreurs qu'aujourd'hui dans les prochains matches, car on n'aura pas toujours autant de chance ». Un avis que doivent partager tous les supporters brésiliens...
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