PSG : Javier Pastore, l'atout spécial mais fragile

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Javier Matías Pastore @Maxppp

Auteur d'un très bon match face à Lyon, Javier Pastore a de nouveau rappelé tout ce qu'il pouvait amener au PSG. Un statut que lui confère aussi son entraîneur, cependant très attentif à sa forme physique.

Et si Javier Pastore était la grande bonne nouvelle de la fin de saison parisienne ? Absent durant de longues semaines durant la première partie de saison, ses rares apparitions suscitaient souvent l'espoir puis la désillusion. Enfin débarrassé de ses problèmes physiques depuis début février, l'Argentin a peu à peu repris possession du jeu du PSG, à l'image de sa performance très intéressante face à l'Olympique Lyonnais (2-1).

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Auteur de deux passes décisives, El Flaco a sorti l'équipe francilienne d'un mauvais pas, après un début de match globalement manqué. Lui aussi a eu besoin de 20 minutes pour rentrer dans sa rencontre après plusieurs ballons perdus. Son numéro sur la droite de la surface et son centre ont offert l'égalisation à Rabiot. Sa clairvoyance a profité à Draxler sur le second but. Véritable dépositaire du jeu parisien, Pastore a régalé, comme il a laissé des regrets à certains sur son utilisation cette saison.

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Spécial et fragile

Le milieu offensif avait été laissé sur le banc par Unai Emery face au FC Barcelone au Camp Nou. Interrogé sur ce sujet en conférence de presse, l'entraîneur parisien a aussi bien souligné l'importance de Pastore que sa fragilité. « Pastore, c'est un joueur différent. Nous avons besoin de bien le protéger. Parce qu'il peut avoir des douleurs. Cette saison, nous avons perdu des matches sans Pastore. C'est un joueur spécial. Il est très impliqué avec le PSG mais nous avons besoin de le protéger contre les blessures », a rappelé Emery.

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Le coach espagnol a souvent expliqué que si Pastore était apte, alors il avait de grandes chances de figurer dans le onze de départ. Face à Lyon, c'est Matuidi qui a fait les frais de la présence de l'Argentin, dans un onze de départ très offensif. Les faits ont donné raison à Emery. A la fois de croire en Pastore et de l'utiliser avec une grande précaution.

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