PSG : les Qataris l'ont mauvaise

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG @Maxppp

Propriétaire du Paris Saint-Germain depuis 2011, l'Etat du Qatar dirigé par l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani serait en proie au doute. Pas question de plier bagage pour autant, mais la situation actuelle du club de la capitale commence sérieusement à agacer les Qataris.

Le Paris Saint-Germain est peut-être en train d'inventer un nouveau concept, à savoir celui d'un club allant bientôt recevoir le huitième trophée de champion de France de son histoire... tout en étant en crise. Extrêmement marqué par l'élimination en Ligue des Champions par l'équipe bis, voire ter, de Manchester United, le club de la capitale a complètement lâché prise en cette fin de saison. Alors, les quatre matches qu'il reste à disputer aux hommes de Thomas Tuchel sont un véritable chemin de croix pour l'Allemand et sa troupe.

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Cet été, encore, des changements sont attendus. A commencer par un vestiaire dont une bonne partie du groupe risque d'être invitée à aller voir ailleurs, Tuchel voulant des guerriers refusant la défaite. Et au vu des prestations de certains, peu d'entre eux entrent dans cette catégorie de joueurs. Enfin, en coulisses, il n'est pas encore sûr à 100% que l'organigramme actuel soit reconduit pour la saison suivante. Autant d'événements synonymes de nouvel échec pour les ambitieux propriétaires qataris. Et justement, Le Parisien nous informe que la situation actuelle du PSG commence à semer le doute du côté de Doha.

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Le Qatar déçu par la France

Pas question d'évoquer un désengagement de QSI à court terme, d'autant que plusieurs chantiers de taille ont été lancés (le nouveau centre d'entraînement et la rénovation du Parc des Princes). Mais au Qatar, les échecs successifs des Rouge-et-Bleu font débat. Et pas uniquement du point de vue sportif. Si les couacs parisiens, notamment en Ligue des Champions, ont un effet négatif sur l'image du Qatar, c'est surtout le traitement réservé en France qui agace. En clair, les critiques sont vécues là-bas comme une injustice, et ce, pour plusieurs raisons. La première, souvent évoquée, est l'incompréhension des reproches faits au PSG par le milieu du foot français alors que le club de la capitale représente le produit phare de notre Ligue 1 permettant notamment de renégocier les droits TV à la hausse. Et aussi de remplir les stades lorsque les Franciliens se déplacent aux quatre coins de l'Hexagone.

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Souvent critique à l'égard du fonctionnement étatique du PSG, Jean-Michel Aulas ne doit donc pas avoir une cote folle dans le petit état du Golfe. Enfin, du point de vue financier, les charges sociales en France sont également un poids. Depuis 2011, Le Parisien rappelle que le PSG a versé plus d'un milliard d'euros d'impôts ! A titre de comparaison, c'est plus que le total d'impôts payé par les clubs espagnols, italiens et allemands réunis. Un contexte difficile à accepter pour les Qataris, d'autant que ce critère n'est pas pris en compte par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier. Bref, autant d'éléments qui n'annoncent pas un séisme à court terme, mais qui pourraient finir par peser lourd dans le futur du PSG, surtout après 2022.

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