Les pistes du Stade Rennais pour un joker offensif made in L1

Perdre un joueur dans les dernières heures du mercato n’est jamais agréable. Mais lorsqu’on voit deux attaquants aux profils de titulaires faire leurs bagages, il y a de quoi enrager pour un entraîneur. Frédéric Antonetti peut en témoigner, lui qui a vu Gyan et Bangoura être vendus fin août. Avec le seul Montaño pour occuper l’axe de l’attaque, le Stade Rennais semble bien trop léger pour accrocher une place d’honneur en fin de saison.

Du coup, la question d’un joker se pose depuis quelques semaines en Bretagne. Antonetti n’est en tout cas pas contre. « On manque d’un attaquant. Je ne suis pas énervé. Ce n’est de la faute à personne. On a la malchance de perdre deux joueurs sur la fin du mercato. On est en réflexion. Prend-on un joueur simplement pour prendre un joueur ou pour renforcer l’équipe ? Quand on se renseigne sur certains joueurs, il est normal que les clubs ne veulent pas lâcher. Il faut serrer les fesses. Je ne sais pas quand arrivera notre attaquant. C’est un dossier difficile et compliqué. » Une chose est certaine, Rennes va essayer de réaliser un joli coup avant l’ouverture du mercato hivernal.

Et si l’on en croit RMC, les tractations ont déjà commencé. Plusieurs attaquants de Ligue 1 auraient ainsi été approchés, à commencer par le Parisien Mevlut Erding. Toutefois, le PSG n’acceptera jamais de céder son buteur turc en cours de saison. La réponse devrait également être négative du côté de Saint-Étienne, où Emmanuel Rivière aurait été sondé. Le bon début de championnat des Verts n’est en plus pas de nature à encourager les dirigeants à lâcher l’un des leurs. Le Bordelais Yoan Gouffran serait lui aussi sur les tablettes rennaises. Pas forcément titulaire avec les Girondins, il ne dispose toutefois pas d’un bon de sortie immédiat.

Dernière piste, et sûrement la plus crédible à l’heure actuelle, celle menant au Lensois Razak Boukari, qu’Antonetti avait déjà voulu recruter lorsqu’il officiait à Nice. Avec 21 M€ encaissés sur les transferts de Gyan et Bangoura, Rennes dispose d’un beau matelas financier qui peut lui autoriser une petite folie. Mais la tâche sera ardue pour dégoter l’oiseau rare entre deux marchés des transferts.