PSG : le scénario catastrophe qui hante Laurent Blanc

Depuis le début de saison, tout va pour le mieux au Paris Saint-Germain. En championnat, le club de la capitale est invaincu depuis 33 matches désormais, un record, et compte toujours 24 points d'avance sur son dauphin monégasque. En Ligue des Champions, hormis le couac sur le terrain du Real Madrid, la phase de poules a été une véritable balade pour les hommes de Laurent Blanc. Pourtant, s'il fait grand bleu au-dessus du Parc des Princes, Blanc redoute un changement de temps brutal. La raison ? La multiplication des pépins physiques alors que se rapproche le choc face à Chelsea en huitième de finale de LdC.

Si Thiago Silva a fait son grand retour après trois semaines d'absence, l'infirmerie francilienne est loin d'être vide pour autant. Adrien Rabiot (cheville), David Luiz (genou), Javier Pastore (mollet), Marco Verratti (pubis) et Gregory van der Wiel (appendicite) manquent à l'appel. Afin de s'éviter tout risque de blessure lié à un calendrier surchargé, Laurent Blanc s'emploie depuis plusieurs matches à faire tourner son effectif. Ce mercredi soir contre Lorient (3-1) le Cévenol n'a d'ailleurs pas hésité à aligner Hervin Ongenda dans l'entrejeu et Jean-Kévin Augustin en attaque. Autant de précautions que l'entraîneur rouge-et-bleu a justifié en conférence de presse.

Blanc ne veut pas penser au scénario catastrophe

«Je gère plus l'effectif pour les échéances à venir que pour préparer les mouvements offensifs et défensifs. Ça se ressent. On passe à travers les gouttes. Je le fais car je pense que c'est nécessaire de le faire. (...) Ça préserve l'essentiel, mais ça ne fait pas augmenter l'effectif. Ça préserve surtout certains joueurs et c'est une très bonne chose. Ma réflexion est collective, je pense à l'équipe.» Avec Marseille, Lyon et Lille au programme, Paris devra toutefois aligner son équipe type pour préparer Chelsea. Un scénario que Blanc n'a pas vraiment confirmé, toujours par crainte de nouvelles blessures.

«Mercredi contre Lyon ou samedi contre Lille peut-être. L'année dernière, on l'avait fait contre Caen par la force des choses. Vous vous souvenez ce qu'il s'était passé. On avait eu trois blessés. Donc un peu le scénario catastrophe. (...) Mais bon évitons ce scénario, ce sera mieux pour tout le monde.» S'il ne veut pas penser au pire, le coach parisien n'a pas pu s'éviter pour autant une remarque sur le calendrier. «Verratti, Pastore, van der Wiel. Ça fait beaucoup de gens qui ont de petits pépins. Quand vous faites un calendrier où toutes les semaines vous jouez tous les trois jours, quelque soit le club, à un moment donné ça commence à peser. C'est nécessaire de faire une rotation importante. (La rechute de Verratti) Oui, ça s'enflamme toujours. Il faut du repos. Vu le calendrier que l'on a, je ne vois pas comment on peut faire.» Si aucune blessure grave n'est à signaler, Laurent Blanc prie pour que son équipe ne subisse pas la même hécatombe qu'il y a un an avant d'aller se mesurer aux Blues.