Transferts Ligue 1

L'OM attaqué devant la FIFA par le Standard !

L'OM va avoir du pain sur la planche devant la FIFA. Déjà attaqué par Botafogo dans le cadre du transfert de Doria, le club phocéen se voit aujourd'hui traduit devant l'instance mondiale par le Standard de Liège.

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille Benjamin Mendy @Maxppp

Décidément, l'Olympique de Marseille fait parler durant cet été. Le club phocéen a multiplié les transactions dans le sens des arrivées (Lassana Diarra, Diaby, Manquillo, Rekik, Nkoudou, Ocampos, Sarr, Cabella, ou bien encore Pelé) que dans celui des départs (Ayew, Gignac, Fanni, Morel, Sougou, Imbula, Payet, ou bien encore Thauvin). Ces trois dernières ventes ont d'ailleurs permis aux Ciel-et-Blanc d'obtenir un beau pactole, le montant cumulé de ces transactions rapportant un peu moins de 50 M€.

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Et pourtant, malgré cette trésorerie, l'OM doit composer avec quelques soucis d'ordre financier. Rappelez-vous, au mois de juillet, Botafogo s'estimait lésé sur le cas Doria, estimant ne pas avoir perçu le moindre centime sur les quelques 6 M€ du prix du défenseur. Le club brésilien s'était alors indigné, et avait même saisi la FIFA pour réparer le préjudice subi. Un premier dossier entre les mains de l'instance dirigeante du football mondial, qui va désormais être suivi d'une deuxième affaire.

En effet, comme le rapporte La Dernière Heure ce vendredi après-midi, le Standard de Liège va à son tour attaquer l'OM devant la FIFA dans le cadre du transfert de Michy Batshuayi. En cause, une somme de 5 M€ dont le club français aurait dû s'acquitter depuis deux semaines, et qui n'est toujours pas parvenue sur les bureaux des Rouches. Le transfert du Belge était en effet soumis à un paiement en diverses tranches, dont une aurait donc dû être versée il y a 15 jours. Après avoir saisi la justice française qui a fait bloquer les comptes de l'OM par voie d'huissier, les troupes de Sclessin se tournent vers la FIFA, alors que l'OM avait déjà fait savoir qu'il ne disposait tout simplement pas des liquidités nécessaires pour payer, en dépit des récentes ventes estivales.

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