Après avoir assuré sa montée en Ligue 2 et son retour dans le monde professionnel ce week-end, le GF38 a déjà enfilé son bleu de chauffe pour préparer la suite. Entre le mercato et le besoin de se structurer, le club a besoin de changement à tous les niveaux.
Les sourires et la joie étaient de mise au stade Marcel-Verchère dimanche dernier. Ce ne sont pas les joueurs de Bourg-en-Bresse qui faisaient la fête mais bien ceux de Grenoble. Le club isérois a validé son accession en Ligue 2 après une confrontation aller-retour indécise (2-1, 0-0). Un retour au (presque) premier plan, sept ans après sa relégation administrative en CFA, puis la liquidation judiciaire de sa structure professionnelle et sa rétrogradation en CFA 2, qui demande une préparation à tous les niveaux.
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Le club s'est déjà mis au travail comme le rapporte le Dauphiné dans son édition de mardi. « On va s’appuyer sur le groupe de cette année. La règle, ici, c’est de récompenser ceux qui ont fait ces résultats donc, en grande partie, ces gens-là auront leur chance en Ligue 2 » y assure Max Marty, le manager général. Il s'agit donc de conserver les joueurs sous contrat fédéraux comme Nathan Monti, Nathanaël Dieng, Ugo Guégan, Malek Chergui et Selim Bengriba. Ils devraient signer un contrat professionnel dans les semaines à venir.
Monter un effectif solide pour se maintenir en Ligue 2
Auteur de deux saisons sérieuses en National 2 (6 buts) puis National 1 (8 buts), Florian Sotoca (27 ans) devrait rester au GF38 malgré quelques sollicitations. Il a d'ailleurs récemment prolongé de deux saisons. Pour le moment, seul Fernand Mayembo devrait quitter le club. Selon le Dauphiné, le défenseur sous contrat jusqu'en 2020 est en passe de rejoindre Le Havre. Les deux clubs devraient se mettre d'accord pour un transfert de 800 000 €. Une somme qui fera du bien aux finances car elle représente environ 10 % du budget envisagé pour la Ligue 2.
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En effet, Grenoble évoluera avec un budget de fonctionnement situé entre 8 et 9 M€ mais les coûts fixes devraient évoluer avec le temps car un nouveau centre d'entrainement et de formation vont voir le jour dans les mois à venir, ainsi qu'une zone réservée à la presse, obligatoire dans le monde professionnel. « En général, la première année, on a moins de frais fixes dans la mesure où on n’a pas encore de nouveau centre d’entraînement ou de formation. Il y a donc un million d'euros qu’on ne dépense pas, et qui va nous permettre d’être plus compétitifs », précise Max Marty, qui attend des aides des collectivités locales.
Le GF38 a besoin de se structurer pour se pérenniser
Grenoble a encore un an pour dénicher le terrain qui recevra son futur centre de formation, alors que l'ancienne structure située à la Poterne servira à accueillir les féminines, prévient le manager dans le Dauphiné. En attendant, le club a déjà trouvé des accords avec les établissements scolaires de l'agglomération pour aménager des horaires de cours à ses jeunes pousses. Enfin, avant la sortie de terre de ses grands projets cités plus hauts, le GF38 monte ses projets prioritaires comme l'installation de ses bureaux au stade des Alpes et la création d'une boutique. Le retour au monde professionnel s'organise doucement mais sûrement en Isère.
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