Clasico : le FC Barcelone s’apitoie sur son sort après sa défaite face au Real Madrid !

Par Anas Bakhkhar
4 min.
Joao Felix face à Jude Bellingham, célébrant son doublé face au Barça @Maxppp

Décidément, le renversement de situation du Real Madrid n’a pas plu au FC Barcelone, défait à domicile en Liga (2-1), pour le premier Clasico de la saison. En témoignent les réactions amères des cadres blaugranas, qui ne veulent néanmoins pas taper sur l’arbitrage, contesté des deux côtés…

Le FC Barcelone n’aura pas réussi à capitaliser sur sa domination pour ce premier Clasico de la saison (2-1). D’abord devant au tableau d’affichage grâce à l’ouverture du score d’Ilkay Gündogan dès la sixième minute de jeu, la formation blaugrana payait son inefficacité face au but, avec notamment deux poteaux sur la frappe de Fermin Lopez (16e) et le coup de casque d’Íñigo Martínez (51e). Finalement, le Real Madrid s’en remettait à son facteur X Jude Bellingham, auteur d’un missile puissant pour remettre les deux équipes à égalité avant de se muer en renard des surfaces pour s’offrir un doublé dans le temps additionnel et offrir la victoire à la Casa Blanca, qui reprend son trône de leader à Girona. Une défaite renversante pour les hommes de Xavi, qui n’ont pas caché leur déception aux micros des médias diffuseurs quelques instants après le coup de sifflet final.

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Le Barça manque de concrétisation

À commencer par le capitaine blaugrana de l’après-midi, Marc-André ter Stegen. «C’est une déception parce que nous avons joué un bon match pendant toute la durée de la rencontre et à la fin, ils ont marqué le deuxième sur un rebond, ils n’ont pas eu besoin de grand-chose pour marquer et aujourd’hui cela s’est encore vérifié». Le Barça s’est fait punir à Montjuic, comme le confirme Gavi dans des propos récoltés par la presse espagnole. «En fin de compte, tout se joue sur des détails. Le premier but a fait toute la différence dans le match, nous ne pouvons pas être aussi léthargiques dans ces actions qui, au final, font le jeu, et nous nous sommes effondrés sur ce premier but. Il ne sert à rien d’être bon si nous ne gagnons pas, ce que nous voulons c’est gagner et cela n’a pas été le cas.» Également sollicité, Xavi Hernandez a regretté la baisse de régime après la pause.

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Même le match nul n’était pas suffisant pour nous, expliquait l’entraîneur catalan au micro de la télévision ibérique. A la fin, ils semblaient se contenter d’un match nul et au bout du compte, il y a eu ce centre malheureux. Je pense que nous avons fait un bon match, un match à gagner, mais nous sommes repartis avec une défaite. Nous avons fait un pas en avant dans le match (…) Comme tous les autres Culés, je suis frustré, en colère et énervé parce que je pense que c’est injuste par rapport à ce que nous avons vu sur le terrain. Malgré le goût amer que laisse ce revers à domicile, le coach de 43 ans n’a pas oublié le public du stade olympique Lluis Companys. «Je tiens à remercier les Culés, car ils ont été formidables. Nous allons continuer à travailler dur.» Autre débat ayant animé la rencontre : l’arbitrage. Deux penalties dans les deux surfaces n’ont pas été sifflés, sollicitant deux Français et un homme : Ronald Araujo.

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«A la fin, c’est le résultat qui compte…»

Le défenseur central uruguayen est d’ailleurs revenu sur les deux faits de jeu, où il est d’abord retenu dans la surface de réparation par Aurélien Tchouaméni avant de bousculer Eduardo Camavinga dans la sienne (79e). «Je n’ai pas vu le jeu, mais sur le moment j’ai pensé qu’il y avait penalty. Je vais vers le ballon pour essayer de tirer et il me repousse. S’il ne me pousse pas, je peux toucher le ballon au premier poteau. Je m’apprête à sauter et il me repousse. Je pense qu’il y a penalty, ou du moins qu’il y a lieu de revoir la décision. Mais c’est une décision d’arbitre et elle doit être respectée. Ce sont eux qui sont là. C’est triste parce que c’était une action claire qui aurait pu faire 2-0 en première mi-temps. Sur l’autre action avec Camavinga, je me suis mis à l’abri et c’est tout, il a fait une longue passe et je me suis un peu avancé, mais je ne pense pas que ce ne soit rien.»

Néanmoins, les décisions arbitrables de l’officiel, M. Jesús Gil Manzano, ne devraient pas être un sujet à polémique pour le Barça, comme l’affirme le vice-président du FC Barcelone Rafa Yuste, qui préfère se concentrer sur le jeu proposé par les ouailles de l’ex-numéro 6 blaugrana. «Il me semble que, comme je le dis parfois à Xavi, nous devons toujours gagner par deux, trois ou quatre buts. Marquez des buts et ne cherchez pas à obtenir des pénalités, quelles qu’elles soient, parce qu’à la fin, c’est le résultat qui compte». Un résultat qui n’arrange donc pas les pensionnaires de Montjuic, qui voient son éternel rival madrilène et son voisin Girona, vainqueur du Celta de Vigo vendredi soir, prendre quatre points d’avance au classement de la Liga au bout de 10 journées. La nouvelle ère du FC Barcelone ne semble pas faire l’unanimité dans le football espagnol, pour le moment…

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