Cristiano Ronaldo évoque le décès tragique de son fils

Par Hanif Ben Berkane
2 min.
Cristiano Ronaldo a vécu un calvaire à Chypre @Maxppp

Ce mercredi soir, Cristiano Ronaldo se confie au journaliste britannique Piers Morgan, sur TalkTV. Dans cet entretien, le Portugais de 37 ans évoque plusieurs sujets liés à son aventure à Manchester United. Une histoire qui semble partie pour mal se terminer. Un deuxième passage en Angleterre marqué par des déboires au sein du vestiaire et des épisodes douloureux en dehors des terrains. Dont la mort de l'un de ses jumeaux, en avril dernier. Un épisode tragique sur lequel il est longuement revenu.

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«Ça a été le pire moment de ma vie depuis que mon père est mort. On a vécu des moments difficiles avec Georgina, car on n'a pas compris pourquoi ça nous était arrivés. Pourquoi nous ? Le football ne s'arrête pas avec plein de compétition et c'était très dur pour moi et pour elle surtout. On s'est dit qu'on avait encore des enfants, on devait aussi être heureux avec eux. Je n'ai jamais ressenti ça d'être heureux et triste en même temps. Tu ne sais pas comment réagir, sourire ou pleurer. Je n'ai pas les mots pour définir ce que j'ai ressenti. J'ai dû me dire que j'avais au moins un enfant qui avait survécu. C'était difficile. Comment l'expliquer aux autres enfants ? J'ai discuté avec Cristiano Jr et il est grand pour comprendre. On a pleuré ensemble. Pour les autres, on a dit que "Angel" (ndlr : le nom du bébé décédé) était allé au paradis. Il fallait être honnête. Ça fait partie de la vie, je ne voulais pas leur mentir. Ce drame nous a uni et j'ai été encore plus aimant envers ma femme et ma famille. Je savoure encore plus ces moments avec eux. A mon retour sur les terrains, je ne m'attendais pas à cet hommage de Liverpool mais aussi de l'Angleterre tout entière. J'ai même reçu une lettre de la famille royale. Cela m'a surpris énormément. Pour ça que je respecte la communauté anglaise. Dans un moment difficile de ma vie, merci de m'avoir aidé. Je n'oublierai jamais. C'était difficile de rejouer après ça. J'ai eu le soutien de ma famille, Gio m'a dit d'y retourner. Mais cela m'a aussi un peu aidé de ne pas penser qu'à ça. Mais comme vous savez, le football va très vite. Entre les entrainements, la sélection, tu n'as pas le temps de dire ce qui ne va pas. Mais cela m'a aidé».

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