Ligue des Champions, OM : un secteur défensif aux abois

Par Constant Wicherek
3 min.
Guendouzi, Rongier et Balerdi, impuissants face à l'Eintracht @Maxppp

Les Olympiens étaient en Allemagne ce mercredi soir pour affronter l’Eintracht Francfort pour le compte de la cinquième journée de C1. L’OM s’est incliné et on peut se poser des questions sur un secteur défensif en grande difficulté.

Ce mercredi soir, l’Olympique de Marseille se déplaçait à Francfort, au Deutsche Bank Park, pour le compte de la cinquième journée de Ligue des Champions. Une soirée ô combien importante puisqu’avant cette confrontation, les Phocéens étaient classés deuxièmes de cette poule D très homogène.

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Oui, mais voilà, l’OM s’est incliné (1-2) et se retrouve maintenant à la position de dernier du groupe. Pour se qualifier, il faudra battre Tottenham a l’Orange Vélodrome, mardi prochain. Mais revenons sur cette nuit froide de Francfort dans un Deutsche Bank Park pourtant chauffé à blanc. Dès la troisième minute, les défenseurs de l’OM ont été cueillis à froid par Kamada.

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Un milieu aux abois

Ce but est le symptôme de ce qu’on a pu observer tout en haut du stade allemand. Un pressing inefficace d’Harit et de Clauss, un Mbemba qui avait oublié de défendre, un Gigot trop naïf pour ce niveau et un Pau Lopez qui avait raison d’être épuisé des errements défensifs des siens. Valentin Rongier pouvait haranguer ses coéquipiers autant qu’il le voulait juste avant le coup d’envoi, il était lui même extrêmement loin de l’action du but. Compliqué pour un milieu de terrain défensif.

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Car tous les problèmes susmentionnés se sont retrouvés à chaque perforation allemande dans le camp marseillais. Des milieux de terrains aux abonnés absents, malgré les courses aussi incessantes qu’inutiles de Jordan Veretout. On se demande encore où se trouvait Valentin Rongier, pourtant si bon à la destruction en Ligue 1.

Les pistons eux, ne savent toujours pas défendre et vous pouvez être sûr que quand il peut faire simple, Nuno Tavares fera toujours compliqué. Clauss, lui, n’attaque pas et ne défend pas, ou mal. Les trois de derrière ont aussi vécu une soirée compliquée. Balerdi a bien gagné quelques duels, mais a commis une bourde qui aurait coûté cher si Lopez n’était pas attentif. Samuel Gigot est passé à côté et Kolasinac, qui l’a remplacé, n’aura pas mis beaucoup plus d’impact. Enfin Chancel Mbemba s’est mué en quarterback ce soir. Il a préféré centrer (bien, puisqu’il offre une passe décisive) que défendre.

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Une défense passive

Le langage corporel de certains a interpellé, dont celui de Nuno Tavares, qui se replaçait au petit trot et Chancel Mbemba qui jouait aux ramasseurs de balle alors que c’était le feu défensivement. Ce soir, contrairement à Lens, ce week-end, ils sont passés à côté collectivement. Igor Tudor, le coach de l'OM, en conférence de presse, en a fait beaucoup pour rassurer tout le monde...

« Je n'ai pas vu cela. Ils ont créé du danger, nous aussi. Il y en a eu de part et d'autre. Jouer comme ça, dans leur stade, contre une équipe qui a gagné l'Europa League... On a mis le contenu pour gagner ou pour arracher le nul et à la fin on perd, ça se joue sur des détails. J'ai vu des choses positives. On a cette finale dans cinq ou six jours. On n'a pas à se casser la tête, c'est le match de l'année. La façon dont on a joué jusqu'à présent, on mérite de se qualifier. On est assez bon pour ça. Tous ces cinq matches, il y a de quoi être fier. On a été courageux, on a gagné et on en a perdu, mais l'approche, la façon dont on a bousculé ces grosses équipes. Cela me rend fier, les joueurs peuvent l'être aussi. Maintenant, on n'aime jamais perdre. Qui aime cela ? Les joueurs méritent cette finale et ils l'auront. Le match ne fait que commencer », a expliqué le géant croate tout sourire.

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