La Tango League a mis le feu à la Tour Montparnasse !

L'équipementier adidas a lancé sa deuxième saison de Tango League dimanche dernier sur le toit de la Tour Montparnasse. Un cadre splendide pour un tournoi qui met aux prises les meilleurs joueurs de l'Ile-de-France.

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
La Tango League sur le toit de la Tour Montparnasse @Maxppp
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Jouer au foot sur le toit du plus haut immeuble de Paris ? Oui c'est possible ! Dimanche dernier, adidas organisait, au sommet de la Tour Montparnasse, l'édition parisienne de la Tango League. La Tango League, c'est un concept créé par l'équipementier pour dénicher les pépites du street football. Des équipes s'affrontent, à 4 contre 4 ou 5 contre 5, sur un terrain digne des "city stade", où la créativité des dribbles et l'instinct des joueurs sont presque aussi importants que les buts. Bien sûr, il faut l'emporter pour se qualifier pour le tour suivant, mais chaque joueur doit avoir l'objectif de terminer MVP (meilleur joueur) de la rencontre pour engranger le plus de points possibles.

Cerise sur le gâteau, le jury était composé, lors de cette étape parisienne, par des joueurs de Ligue 1 : Bafétimbi Gomis (OM), Jean-Kevin Augustin (PSG) et Amine Harit (FC Nantes). Avant même le début du tournoi, les participants pouvaient récolter des points grâce à son activité sur les réseaux sociaux. Avec le #tangoleague, avec un maximum de partages et commentaires, ils peuvent faire gonfler leur score avant même d'être sur le terrain. Évidemment, ce sont malgré tout les qualités balle au pied qui priment et à ce petit jeu, certains se sont démarqués aux yeux des professionnels. « J'ai repéré deux bons petits gauchers pas mal du tout », nous a par exemple confié Amine Harit.

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Comme un centre de formation pour le football français

Tous les jeunes, venus de l'Île-de-France, ont eu l'opportunité de dévoiler leur talent. « Il y a de plus en plus de joueurs issus de la rue. C'est un pseudo centre de formation pour le football français », assure ainsi Bafé Gomis.« Voir des jeunes talentueux issus de banlieue se confronter pour décrocher un bon contrat adidas, c'est bien pour eux. Les tournois comme celui-là, il y en a toujours eus dans toutes les cités de France. Il y a de bonnes valeurs, comme le respect et le sens du partage. » Le Parisien Jean-Kevin Augustin, 19 ans, aurait aimé prendre part à ce tournoi. « En tant que jeune, ça m'aurait fait plaisir de participer à des événements comme ça. J'ai vu déjà quelques joueurs qui touchent bien le ballon, je suis content pour eux, j'espère qu'ils pourront faire quelque chose dans le foot. »

Amine Harit est l'un des symboles de cette génération de joueurs qui a écumé les city-stades avant de devenir professionnel. « J'ai grandi dans un quartier dans le 19e arrondissement, je suis passé par là, j'ai énormément joué dans les city stade, le fait de voir ça ici, en haut de la tour Montparnasse c'est magnifique. Pour moi, street football, c'est spectacle, ça rime avec petit pont, chambrer l'adversaire, il n'y a pas mieux pour moi. » Certains participants ne disaient pas le contraire dimanche soir ! 170 joueurs étaient présents, entourés de médias, d'influenceurs, de rappeurs (Esprit Noir, Kaaris, Kalash Criminel) ou encore de Youtubeurs.

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Un an de sponsoring à gagner

Première finale de la saison 2 de la Tango League, le tournoi sur la Tour Montparnasse a consacré les Lochees Thug, vainqueurs des Galatics (qui avaient remporté l'édition précédente). Kazz a été désigné MVP et a remporté un contrat de sponsoring de 1 an avec adidas. L'équipementier a prévu de nombreux autres tournois Tango League d'ici à la Coupe du Monde 2018, en marge des plus gros matches (notamment les finales de la Ligue des Champions). Le prochain arrêt parisien est prévu pour le mois de mai prochain. Avec un nouveau titre de MVP à aller chercher !

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