Ligue des Champions

Arsenal-PSG : Sidney Govou répond aux insultes

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Sidney Govou, ex-international français et ancien joueur de l'OL @Maxppp

Consultant pour Canal+, l’ancien joueur de l’OL, Sidney Govou, était aux commentaires de la demi-finale de Ligue des Champions entre Arsenal et le Paris Saint-Germain (0-1). Et visiblement, ses commentaires élogieux sur l’équipe de Luis Enrique ne sont pas bien passés auprès des fans lyonnais et marseillais. Victime d’insultes, Govou est sorti du silence sur son compte X. « Supporters lyonnais, marseillais, etc. Je ne suis pas Parisien, mais j’aime le foot et ce que propose ce PSG est exceptionnel, malgré vos insultes, je ne m’empêcherai jamais de le dire. Le jour où vos équipes seront à ce niveau, je le dirai aussi avec plus de plaisir pour l’OL quand même », a-t-il écrit, avant de se confier au Parisien.

La suite après cette publicité

«Parce que je préfère en rire et que je n’avais rien d’autre à faire. Mais ce n’est pas quelque chose d’exceptionnel vous savez. En ce moment, je commente moins les matchs de L 1, mais quand je le faisais, j’y avais droit à chaque fois. Dès que je dis du bien d’une action de Lyon, il y a forcément des Marseillais ou des Parisiens, qui sont persuadés que je le fais par favoritisme. Si je dis que l’OM a bien joué, des Lyonnais me disent que je n’ai pas le droit. C’est mon quotidien. (…) Comment ne pas apprécier cette équipe ? Je ne parle pas de club, mais d’équipe. Là, c’est le foot que j’aime profondément. On retrouve les valeurs qui font que j’aime ce sport. On ne parle pas d’individualités, de statistiques individuelles, de record par joueur etc. Ce foot-là me fatigue. Ceux qui veulent s’intéresser juste à cela n’ont qu’à regarder des sports individuels comme l’athlétisme. Mais là, ce PSG nous rappelle que le foot, c’est avant tout le collectif. C’est un beau mot. Gagner seul, ce n’est pas intéressant. Gagner ensemble, c’est plus beau et c’est ce que réalise ce PSG. Franchement, c’est impossible, quand on aime vraiment ce sport, de ne pas admirer Paris. Comment ne pas aimer les Parisiens ?»

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier