Real Madrid : l’ambiance est électrique à Valdebebas !
Alors que ses adieux avec la Casa Blanca semblaient être lacés sous le signe du respect mutuel, Carlo Ancelotti est en train d’agacer fortement les Merengues. Explications.

Le décor est planté depuis plusieurs jours et tout semblait devoir se dérouler sans trop d’accrocs. Incapable de contester la suprématie du FC Barcelone en Espagne (deuxième de Liga et battu en finale de Coupe du Roi par les Blaugranas) et éliminé de la Ligue des Champions avant les demi-finales, Carlo Ancelotti n’honorera pas sa dernière année de contrat et devrait être remplacé par Xabi Alonso (Santiago Solari assurant l’intérim pendant la Coupe du Monde des Clubs). Déçu des prestations de l’équipe, le Real Madrid était pourtant bien décidé à réserver une sortie par la grande porte à un coach qui a rapporté trois Ligues des Champions aux Merengues (2014, 2022, 2024), à savoir le paiement intégral de sa dernière année de contrat (11 M€) et un rôle d’ambassadeur à vie de la Casa Blanca.
Invité à plier bagage, « Carletto » n’a pas mis longtemps à se retourner puisque le Brésil est immédiatement revenu à la charge, deux ans après avoir raté le coche avec l’Italien. Tout semblait même réglé entre le Transalpin et la fédération brésilienne (CBF), avant le coup de tonnerre de cette nuit. Sauf revirement de situation, Carlo Ancelotti va encore faire faux bond à la Seleção. Pour expliquer ce coup de théâtre, les médias espagnols annoncent une volonté du Real Madrid de bloquer l’opération. Concrètement, le club de Florentino Pérez a été agacé d’apprendre que son coach négociait dans son dos avec la CBF et aurait donc décidé de ne plus verser un centime à l’Italien en cas de départ cet été, alors qu’Ancelotti réclamerait son dû. Cet après-midi, Relevo nous apprend d’ailleurs que l’ambiance est électrique à Valdebebas, le centre d’entraînement du Real Madrid. Et ce, bien avant les événements de la soirée d’hier.
Le sportif délaissé au détriment des intérêts personnels
Ancelotti avait déjà fait monter la moutarde au nez de ses dirigeants lorsque ces derniers, qui l’avaient autorisé à se chercher une nouvelle équipe, se sont rendu compte qu’un émissaire de la CBF était venu assister au match Real Madrid-Arsenal au Bernabéu, puis à Séville pour la finale de la Coupe du Roi. Relevo assure même que le vestiaire madrilène a été choqué de voir tout ce cirque qu’il pensait être une habitude du rival catalan sous Laporta. Et ce n’est pas tout. Le média espagnol assure que les joueurs madrilènes n’ont pas apprécié de ne pas avoir de plan tactique pour le quart de finale contre Arsenal. En clair, le sujet de discussion favori à Valdebebas était l’avenir d’Ancelotti et non l’approche de ce match crucial. Autant dire que ce sentiment d’agacement a dû être démultiplié chez les joueurs après la claque reçue à l’Emirates (0-3). En plus de ça, un bal d’agents et d’intermédiaires au centre d’entraînement en aurait énervé plus d’un aussi.
Tous étaient là pour transmettre à Ancelotti et à son staff des offres. Le fils d’Ancelotti, Davide négociait entre deux agences et même le préparateur physique Francesco Mauri en a profité pour indiquer aux dirigeants qu’il aimerait bien embrasser bientôt une carrière d’entraîneur. Bref, tout le monde s’occupait de sa petite personne et pas vraiment du sportif. Enfin, l’après-match de la finale de Coupe du Roi perdue face au Barça n’a pas aidé à calmer les choses. L’Italien a accordé deux jours et demi de repos à ses joueurs afin qu’ils puissent déconnecter. Cependant, Relevo assure que si Ancelotti a pris cette décision, c’était surtout pour se rendre à Londres et négocier son contrat avec la CBF. Certain que l’opération allait se conclure rapidement, « Carletto » a accepté de prendre en main la Seleção plus tôt que prévu, tout en pensant arriver au Brésil avec le gros chèque du Real Madrid en poche. C’est donc à ce moment qu’il a découvert que la Casa Blanca avait changé son fusil d’épaule. Depuis, Madrid explique qu’il doit protéger ses intérêts, sans vouloir pourtant partir en guerre contre son entraîneur. Entre temps, l’Arabie saoudite est venue aux nouvelles avec un salaire de 50 M€ annuels à la clé…
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