CAN 2023, Côte d’Ivoire : l’incroyable renaissance du vétéran Max-Alain Gradel

Par Hanif Ben Berkane
3 min.
Max-Alain Gradel avec la Côte d'Ivoire @Maxppp

Passé de remplaçant à titulaire et capitaine en plein milieu de la CAN, Max-Alain Gradel prouve qu’à 36 ans, il a encore les qualités pour se montrer essentiel à son équipe. Il peut écrire un peu plus sa légende ce dimanche.

C’est un visage bien connu des amateurs de la Ligue 1 qui s’est imposé de manière inattendue dans cette CAN 2023. Du côté de la Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset avait décidé de convoquer l’éternel Max-Alain Gradel dans le groupe pour la Coupe d’Afrique. L’ancien attaquant de Toulouse et Saint-Etienne, âgé de 36 ans maintenant, obtenait une place de choix parmi les attaquants, poussant un Wilfried Zaha hors de la liste par exemple. Un choix étonnant surtout qu’on n’entendait plus vraiment parler de l’ailier ivoirien depuis plusieurs années maintenant.

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Et pour cause, il évoluait du côté de la Turquie depuis quatre saisons. Désormais à Gaziantep après 3 saisons pleines à Sivasspor (131 matches, 30 buts, 37 passes décisives), le natif d’Abidjan restait sur un début de saison plutôt correct avec 17 matches (1 but, 3 passes décisives). Mais avec la jeunesse ivoirienne sur le front de l’attaque, difficile pour Gradel de se faire une place dans le onze titulaire. Et pourtant, dans cette CAN, il a connu un destin complètement fou. Remplaçant pendant tout le début de la compétition (7 minutes jouées en 3 matches, il a été propulsé comme titulaire à l’arrivée d’Emerse Faé en tant que numéro un.

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36 ans et titulaire

Mieux encore, en plus de connaitre sa première titularisation en 8es de finale, l’ancien du TFC a récupéré le brassard de capitaine de Franck Kessié. Et depuis, il n’a plus jamais quitté le onze. Une situation folle pour l’attaquant de 36 ans qui a montré qu’il était encore capable d’apporter beaucoup à son équipe. En plus d’être le leader du vestiaire, Gradel a su permettre à son équipe de mieux gérer les temps faibles en plus d’être efficace dans la percussion. «Non seulement il mouille le maillot, mais il joue intelligemment. Il y a eu plusieurs séquences où il a su baisser le tempo avant d’accélérer. Max Gradel est précieux avec toute son expérience », expliquait même Didier Drogba après la victoire face à la RDC. Une victoire permise grâce à la passe décisive de Gradel justement pour Haller.

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Depuis qu’il est sur le terrain et devant des joueurs pourtant bien plus "séduisants" sur le papier, la Côte d’Ivoire ne perd plus. Et Max-Alain Gradel, déjà très apprécié en Côte d’Ivoire, continue d’écrire sa légende. Ce dimanche, il va ainsi disputer sa troisième finale de CAN, rien que ça. Il a également participé à 7 éditions. Mais celle-là, au pays, est évidemment différente. « Chaque CAN est différente. Celle-ci est particulière, il faut admettre qu’elle est difficile. Nous jouons à domicile, ce qui en fait une CAN très spéciale. Il y a des événements qui se sont passés et j’espère que ça sera différent durant cette CAN, les Ivoiriens doivent être à 100% derrière nous jusqu’au coup de sifflet final», confiait-il en conférence de presse. Ce dimanche, il devrait encore une fois être aligné sur le couloir gauche de l’attaque. Et s’il parvenait encore à remporter le titre continental, Max-Alain Gradel écrirait un peu plus sa légende de l’Éléphant éternel…

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