Le Séville FC renaît de ses cendres après le fiasco Sampaoli !

Par Josué Cassé
3 min.
Lucas Ocampos face à MU @Maxppp

Avant de recevoir la Juventus Turin lors des demi-finales retour de la Ligue Europa, le Séville FC, tenu en échec (1-1) à l’aller, retrouve de sa superbe. Une éclaircie bienvenue après le passage cauchemardesque de Jorge Sampaoli sur le banc andalou.

Arrivé au Séville FC en octobre 2022 pour succéder à Julen Lopetegui, Jorge Sampaoli ne doit pas manquer aux Blanquirrojos. Limogé en mars dernier, l’ancien coach de l’Olympique de Marseille n’aura, en effet, pas su convaincre une deuxième fois après un premier passage fructueux lors de la saison 2016-2017. Incapable de redresser la barre avec les Andalous, l’entraîneur de 63 ans avait, certes, permis aux Sevillistas d’accrocher une place en quart de finale de la Ligue Europa mais son passage conservera, malgré tout, des allures de fiasco.

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Séville libéré après le départ de Sampaoli !

«Le Séville FC a mis fin au contrat de son entraîneur, Jorge Sampaoli, après la défaite de l’équipe à Getafe (2-0 dimanche) qui a remis l’équipe au bord de la relégation. Le fait que l’équipe n’ait pas réussi à sortir du bas du classement depuis son arrivée comme entraîneur et l’image offerte lors des dernières rencontres ont amené le club à prendre cette décision», déclarait, à ce titre, le club andalou, quatorzième de Liga avec 28 petits points, soit deux de plus que Valence, premier relégable. Fragiles défensivement (42 buts encaissés), friables offensivement (29 buts marqués), les pensionnaires du Ramón-Sánchez-Pizjuán retrouvent pourtant de leur superbe depuis le départ de l’Argentin, aujourd’hui en difficulté sur le banc de Flamengo.

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Symbole de ce renouveau évoqué, Séville pointe désormais à la 10e place du championnat espagnol et semble retrouver une solidité certaine sous les ordres de José Luis Mendilibar, l’ancien entraîneur d’Eibar (2015-2021) et Alavés (2022). Plus que l’aspect comptable, les Andalous ont surtout retrouvé une efficacité en attaque. Avec 15 réalisations inscrites lors des 11 derniers matches toutes compétitions confondues, la formation andalouse brille de nouveau face aux défenses adverses. Illustration parfaite de ce nouveau visage, les performances proposées par Youssef En-Nesyri après le départ de Jorge Sampaoli. Auteur de 6 buts et 1 passe décisive depuis le début du mois d’avril, l’attaquant marocain de 25 ans est totalement libéré. À l’instar d’un collectif bien plus équilibré.

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Une attaque retrouvée, une défense plus solide !

Dans cette optique, le Séville FC version Mendilibar n’a encaissé que sept petits buts en huit journées de Liga. Vainqueurs dans les grandes largeurs (3-0) de Valladolid, le week-end dernier, les coéquipiers de Pape Gueye sont désormais à une petite longueur de Girona, septième. Si une qualification en Ligue des Champions ou en Ligue Europa via le championnat semble, pour autant, impensable, les Rojiblancos n’ont, cependant, pas encore totalement dit adieu à la C1. Et pour cause. Toujours en course en Ligue Europa après un match nul (1-1) à l’aller, la bande à Rafa Mir s’apprête à défier, ce jeudi, la Juventus Turin, dans une demi-finale retour qui vaudra de l’or. Avec la possibilité de retrouver le Bayer Leverkusen ou l’AS Roma de José Mourinho en finale, les Andalous peuvent donc sauver une saison jusqu’alors décevante.

Réputé pour ses exploits en C3 (6 titres dans son histoire), le Séville FC a, quoi qu’il en soit, des raisons d’y croire. Face à des Turinois - deuxièmes de Serie A et eux aussi lancés dans une belle dynamique - les hommes de José Luis Mendilibar tenteront, une nouvelle fois, de confirmer les signaux positifs envoyés ces dernières semaines. «Ce club a l’habitude de jouer la Champions League ou l’Europa League depuis 15 ou 20 ans. Nous sommes passés de l’idée de la relégation (cette saison) à l’idée de remporter l’Europa League. Ce que je fais, et ce que j’essaie d’inculquer à mes joueurs, c’est de ne penser qu’au prochain match et rien de plus. Pour ce club, une finale européenne permettrait de poursuivre ce qui a été réalisé ces dernières années. Les Rojiblancos atteignent la finale presque tous les ans et, quand ils l’atteignent, ils la gagnent», assurait, en ce sens, le technicien de 62 ans. Basque de naissance et fort d’un caractère bien trempé, Mendilibar a d’ores et déjà pris par les cornes le taureau qui menaçait le club andalou.

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