OGC Nice : Farès Bousnina, la valeur montante du centre de formation

Déniché il y a peu chez le club partenaire des Aiglons, le Gardia-Club, le jeune avant-centre gaucher de la génération 2006, né à La Seyne-sur-Mer, tire progressivement son épingle du jeu.

Par Augustin Delaporte
2 min.
Aurelien Bourasseau - Mondial Football Montaigu @Maxppp

C’est dans une commune du Var, située à quelques 70 kilomètres de Marseille, que le club de l’OGC Nice a trouvé un partenaire de taille, avec le Gardia-Club, la pépinière de talents de La Garde, fin janvier 2021. Éric Agosta, président du Gardia aux anges, lâchait alors : « notre rêve ? Voir un petit du Gardia fouler un jour la pelouse de l’Allianz Riviera. Mais outre cela, notre fierté est d’imaginer nos jeunes intégrer le centre de formation du club. » Sliman Alaoui, de la génération 2004, avait notamment déjà ouvert la voie. Tom Bachetti Vannson et Farès Bousnina n'ont pas tardé à suivre, malgré une saison 2020-2021 quasi blanche chez les jeunes.

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Le second, révélé à La Seyne de la catégorie U8 à U13, et passé au Gardia des U14 aux U15 - où il a hérité du brassard de capitaine presque sans discontinuité, commence même a sacrément faire son trou avec les U17 Nationaux niçois. Au point d'être convoqué dans le groupe de trente-cinq joueurs de l'Équipe de France U16, par le sélectionneur Jean-Luc Vannuchi, pour le stage de rentrée à Clairefontaine. Pas forcément étonnant quand on sait comment le jeune natif de La Seyne-sur-Mer est considéré à Nice, où il semble avoir conquis son monde au sein du centre de formation, après seulement quelques semaines.

« Un joueur qui ne se ménage pas »

Au-delà de ses qualités de buteur, Bousnina se montre très entreprenant sur le terrain, voire proactif, ce qui, avec le temps, lui offre souvent un statut privilégié dans les équipes dans lesquelles il passe. Papou Preira, l'éducateur qui l'a vu grandir durant ses années à La Seyne puis au Guardia, décrypte : « Dans un collectif, avoir un gamin comme Farès, c'est une bénédiction. Il a un super état d'esprit, il est bon techniquement, puissant, plutôt grand de taille, mais c'est surtout un joueur qui court beaucoup, qui fait des efforts, il ne se ménage pas » assène-t-il. Quitte à parfois perdre en lucidité face au but, le bonhomme aime prendre ses responsabilités, être dans le trafic. On le voit d'ailleurs se charger de certains coups francs aux abords de la surface, avec réussite.

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Et pas seulement : « il décroche dans le cœur du jeu, parce qu'il aime recevoir le ballon dans les pieds, il aime organiser, partir d'un peu plus loin, mais il n'hésite pas à demander dans la profondeur, il a une grande palette. Il varie beaucoup », énumère Papou Preira, baba. Pour les points faibles de ce gaucher pure souche, on retiendra un pied droit faiblard et un jeu de tête encore insuffisant au regard de son gabarit. Rien d'irréparable, donc. Surtout pour un garçon né en 2006. Et ça, l'OGC Nice semble l'avoir bien compris, puisque au centre de formation des Aiglons on suit la progression de Farès Bousnina avec une attention toute particulière.

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