Ligue 1

OL : Jean-Michel Aulas massacre John Textor et fait de grosses révélations

Quelques heures après l’annonce du maintien de l’OL en L1, Jean-Michel Aulas a pris la parole dans un entretien à la presse locale. L’ancien boss lyonnais n’a pas épargné son successeur John Textor, qui a décidé de prendre du recul avec le club ces derniers jours.

Par Jordan Pardon
2 min.
Jean-Michel Aulas  @Maxppp

Ce 9 juillet 2025 fera date dans l’histoire récente de l’Olympique Lyonnais. Rétrogradé en Ligue 2 par la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) le 24 juin dernier, le club rhodanien a finalement su trouver les arguments pour convaincre le gendarme financier du foot français de revenir sur sa décision, et donc de rester L1. Ce mercredi, ils étaient neuf à composer la délégation lyonnaise chargée de se défendre au siège de la FFF. John Textor n’en faisait évidemment pas partie, l’Américain ayant démissionné de ses fonctions de président du club ces derniers jours.

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Même si les nouvelles sont bonnes aujourd’hui, personne n’oubliera la trace sinistre laissée par le patron d’Eagle dans la capitale des Gaules. Et encore moins Jean-Michel Aulas, qui lui avait cédé le club en 2022. Dans un entretien accordé au Progrès, le patron historique de l’OL - rassuré après le maintien de l’OL - a dit tout ce qu’il pensait de son successeur. Et il ne l’a pas épargné. «J’ai passé tout le lundi avec Michele Kang. Certains étaient pessimistes, car les dernières interventions de John Textor avaient été tellement négatives. Il manquait de crédibilité. On en a retrouvé avec Michele Kang qui a fait un travail fantastique, qui a su fédérer», a déclaré Aulas.

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Aulas sort la sulfateuse

Il estime que sans Michele Kang, le club courrait «un grand danger», et qu’il risquait sérieusement le dépôt de bilan en cas de descente en L2, à l’image de Bordeaux. Dans sa prise de parole, Aulas rejette aussi l’idée d’avoir cédé le club dans un état économique préoccupant il y a presque trois ans. «On m’a prêté la mauvaise santé de l’OL avant que Textor reprenne. Ce n’était pas vrai. Le stade était payé. Il coûte cher en entretien, c’est vrai, mais moi je n’ai pas voulu vendre. Pathé et IDG le désiraient, mais quand l’opération s’est faite, le stade était remboursé. Mais derrière l’intervention de John, ils ont fait un refinancement du stade qui servait de garantie. Toutes les recettes qui arrivaient étaient gagées pour rembourser ce financement. C’est incroyable ce qui a été fait. En trois ans, il a été fait l’inverse de ce qui a été fait en 37 ans», peste-t-il.

Aujourd’hui, John Textor «doit de l’argent à tout le monde», ajoute Aulas. Pour rappel, l’Américain s’était fait prêter 450 millions d’euros par le fonds d’investissement Ares, qui pourrait ainsi récupérer le contrôle intégral du club en cas de non-remboursement de la part de Textor. Mais manifestement, garder le club sur le long terme n’est pas vraiment dans les plans d’Ares, comme le révélait L’Équipe ces derniers jours. Les prochaines semaines et prochains mois devraient nous aider à mieux savoir quelle direction prendra le club.

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