Équipe de France : Lucas et Théo Hernandez racontent leurs premiers pas en sélection

Par Samuel Zemour
3 min.
Lucas et Théo Hernandez pour leur premier entrainement avec les Bleus @Maxppp

Présents ensemble pour la première fois avec l'équipe de France pour disputer le Final 4 de la Ligue des Nations, Lucas et Théo Hernandez étaient en conférence de presse pour raconter leurs premiers pas en Bleus et la concurrence entre eux.

Pour la première fois depuis leurs débuts chez les jeunes de l'Atlético de Madrid, Lucas (25 ans) et Théo Hernandez (23 ans) vont se retrouver en sélection ensemble. Une fierté pour les deux frères. «J'étais à la pêche quand je l'ai appris. J'ai vu mon nom dans les défenseurs et je n'ai pas vu celui de mon frère. Je me suis dit que ce sera pour une autre fois. Mais, j'ai vu qu'il était dans les milieux, je l'ai appelé direct. Je lui ai demandé qu'il ne se blesse pas jusqu'à lundi. Je voulais vraiment être avec lui, on en a parlé en famille. Tout le monde était ému, même si ce n’est pas la première fois dans l'histoire de l'équipe de France. C'est un plaisir d'être avec mon frère, on ne pouvait pas trop s'imaginer ça. Rêver d'atteindre ensemble les Bleus, c'est exceptionnel, il faut profiter avec lui. Pour la famille, c'est unique parce que c'est que du bonheur et du plaisir. On va faire notre premier entraînement ensemble aujourd’hui, ce sera différent (...) J'ai raté sa première. J'étais déçu. Mais vis-à-vis du groupe, on essaie de ne pas trop être ensemble pour s'intégrer, surtout Théo. Il le fait bien. Il est très proche des gens, comme moi», a expliqué Lucas.

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Étincelant sur l'aile gauche de l'AC Milan, Théo Hernandez est notamment revenu sur son enfance difficile qui l'a forgée pour arriver là. «C'est le travail qui a payé. On n’a pas eu une enfance facile, c'est ce qui nous a fait lutter pour être des joueurs de football professionnel. C'est un moment pour profiter de ça. En jeune, à l'Atlético de Madrid, on a pu jouer ensemble, mais on avait pris des chemins différents. Se réunir ici, c'est incroyable. Il faut dire merci à ma mère, elle a toujours été là, elle nous emmenait à l'entraînement et nous suivait partout».

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«On est frères, mais on reste coéquipiers»

Alors qu'ils peuvent jouer tous les deux au même poste, Lucas et Théo Hernandez ont parlé de cette concurrence. Le défenseur du Bayern Munich a notamment rappelé qu'il pouvait aussi évoluer dans l'axe. «Ce sont les choix du coach, je suis là pour l'équipe. Surtout, je suis là pour gagner. Si c'est à gauche, je serais là à 100%. Si c'est en défense centrale, je serais là à 100%. J'ai surtout la gagne en moi, je veux gagner. Il y a la Ligue des Nations à aller chercher», a-t-il rappelé. De son côté, le Rossonero indique qu'il n'a «pas trop joué milieu de terrain, mais si on me demande s'y jouer, j'y jouerai. Mais moi, je peux jouer latéral surtout. La différence, c'est que mon frère peut faire les deux. Si je suis sur le banc, cela ne fait rien. Je suis surtout là pour travailler.»

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Enfin, les deux frères ont rappelé qu'ils étaient d'abord des coéquipiers sur le terrain. «On est frères, mais on reste coéquipiers. Toute l'équipe veut la gagne, pas que nous deux. C'est des moments uniques, mais au moment où le match commencera, on sera soudés et on va ramer dans la même direction», explique Lucas. «Sur le terrain, il n'y a pas d'amis. Mais c'est le coach qui décidera si on jouera tous les deux. Moi aussi, j'ai la gagne. Je veux tout gagner, quand je perds, je ne suis pas bien, je n'aime pas cela. Mais c'est valable pour tous les joueurs. Mais c'est vrai que pour mon frère, la gagne c'est beaucoup trop», a plaisanté Théo.

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