EdF : de Lloris à Malouda, ils ont tous souffert !

Quel calvaire ! Si les spectateurs et téléspectateurs se sont arrachés les cheveux face à l'indigence du spectacle proposé par les Bleus, les joueurs ont souffert en première mi-temps avant d'afficher un meilleur visage après la pause. Retour sur les réactions.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
France Florent Malouda @Maxppp

Dur. Le mot est revenu de très nombreuses fois dans la bouche des joueurs français hier soir à l’issue de la rencontre face à la Bosnie. Une nouvelle fois, les Bleus ont peiné à se qualifier pour une compétition internationale. Une nouvelle fois, ils sont passés par un trou de souris. Ce trou n’aurait même pas dû exister si les Bosniens s’étaient montrés plus réalistes en première période, au cours de laquelle ils ont dominé les hommes de Laurent Blanc dans les grandes largeurs.

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Après le match, personne n’avait oublié les 45 premières minutes catastrophiques.« Les Bosniens avaient toujours un temps d'avance sur nous, on a senti tout de suite qu'on n'y était pas... On parlait de notre manque d'expérience, ça s'est vérifié ce soir. Mais c'est en jouant ce type de match à enjeu qu'on progresse », a ainsi lâché le capitaine Hugo Lloris. Florent Malouda lui a emboîté le pas. « Ça a été dur. On a mal commencé. Je ne sais pas si c’était la pression ou le fait de jouer à la maison. On a senti qu’on était tétanisé. On les a regardés jouer. On s’en tirait bien d’être mené 1-0. A la mi-temps, on s’est dit que cela ne nous ressemblait pas et que si on voulait aller à l’Euro, il fallait le mériter. C’est un peu tiré par les cheveux mais il faut avoir la capacité d’aller chercher les résultats. On l’a fait. »

Adil Rami, l’habituel amuseur public, n’a pas fanfaronné trop fort. « C'est vrai qu'à un moment, on s'est posé des questions, mais tant qu'il reste du temps, il y a de l'espoir, et tant qu'il y a de l'espoir... », a-t-il expliqué en déroulant le film du match. Et il n’est pas près d’oublier son duel face à Dzeko, qui lui a fait vivre un enfer. « C'a été très dur. C'est un bon joueur de pivot, qui sait aussi demander le ballon dans la profondeur. Au match aller, j'avais été bien sur lui, mais ce soir ç'a été plus délicat pour moi. Il y a des jours avec et des jours sans », a-t-il concédé. La causerie de Laurent Blanc à la mi-temps, plutôt musclée, a revigoré des joueurs jusque-là éteints. Et Samir Nasri a pris ses responsabilité pour qualifier la France...

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