PSG : les choix tactiques de Thomas Tuchel font encore jaser !
Le club de la capitale, privé de nombreux titulaires, a donc été battu hier soir en Allemagne. Une défaite qui n'est pas la surprise du siècle, même si les décisions de l'entraîneur francilien font encore couler beaucoup d'encre.

Dans son édition du jour, Le Parisien écrit en noir sur blanc ce que beaucoup d’observateurs des matches du Paris Saint-Germain se disent entre eux depuis plusieurs semaines maintenant, à savoir que Thomas Tuchel prend des décisions vraiment étonnantes. Un constat qui invite largement à s’imaginer un scénario dans lequel l’Allemand ne fait pas vraiment grand-chose pour éviter ce qui semble aujourd’hui inéluctable : son départ du PSG. Un sentiment que l’intéressé a d’ailleurs largement répandu la veille du match contre le RB Leipzig.
« Il n’y a pas eu de discussions à ce jour (pour une prolongation) et après tout ce que j’ai accompli ici, toutes les options sont ouvertes pour moi, mais à un moment donné il faut arrêter de rêver. On verra. » Hier soir, juste après la défaite francilienne à la Red Bull Arena, Tuchel a de nouveau affiché un détachement pour le moins étonnant dans ses déclarations. De là à dire qu’il ne fait qu’attendre passivement la fin de son bail ou une séparation anticipée décidée par Leonardo ?
Difficile d’être affirmatif, mais toujours est-il que ses choix tactiques interpellent. Privé de Neymar, Kylian Mbappé, Marco Verratti, Juan Bernat, Julian Draxler et de Mauro Icardi, Tuchel alignait pourtant un onze plutôt cohérent, enfin surtout devant. Car cette fois, son choix d’inverser les rôles de Danilo Pereira et de Marquinhos s’est payé cash. Sur le but égalisateur de Christopher Nkunku, Marquinhos (positionné au milieu) a clairement eu un réflexe de central en venant défendre au plus près de son but, laissant tout le champ libre à l’ancien Titi pour ajuster Keylor Navas (42e).
L'inversion Marquinhos-Danilo a coûté cher
A un quart d’heure du terme, c’est au tour de Danilo de rater complètement son alignement défensif sur la passe en profondeur pour Forsberg, avant la main coupable de Presnel Kimpembe dans sa surface. De quoi relancer le débat, d’autant que le Portugais a clairement fait savoir à l’issue de la rencontre que son poste de prédilection était bien milieu de terrain. Mais ce n’est pas tout.
Certes, au moment de faire ses premiers changements Tuchel assiste en direct à l’expulsion d’Idrissa Gueye, mais son choix, notamment, de faire entrer en jeu Thilo Kehrer à la place de Pablo Sarabia à la 73e minute (Mitchel Bakker a également remplacé Layvin Kurzawa) a donné lieu à une incompréhension. Sur et en dehors du terrain. Chez les observateurs, on a pu s’étonner d’un choix aussi défensif alors que Paris était mené.
Sur le pré, l’Allemand souhaitait que Bakker se positionne en latéral gauche, et que Kehrer (alors qu’un profil plus offensif comme Colin Dagba n’a pas été utilisé) prenne la place d’un Florenzi alors repositionné un cran au-dessus. Mais l’Italien a semblé perdu sur le terrain, ne sachant pas trop comment se placer aux côtés d’aider Herrera. Résultat : il céda sa place dix minutes plus tard à Rafinha, dont l’entrée en jeu avait été retardée par son coach suite à l’expulsion de Gueye. Enfin, on peut également se demander pourquoi un Kays Ruiz-Atil est resté sur le banc alors que le PSG manquait d’inspiration offensive. Bref, encore un match où les choix de Tuchel vont faire jaser.
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