Brésil : la crise financière va-t-elle mettre les stars brésiliennes sur le marché ?

Depuis un peu plus d'un an, les plus grandes formations du Brasileirão se sont distinguées en parvenant à rapatrier quelques-unes des plus grandes stars du football brésilien. Ronaldo, Vagner Love, Cicinho, Robinho ou Adriano (qui a depuis rejoint l'AS Rome) ont tous accepté de rentrer au pays, mais avec une baisse de salaire à la clé.

Si la majorité de ces clubs ont pu réaliser ces jolis coups grâce à leurs sponsors qui paient une grande partie des salaires, As relaie les résultats d'une étude qui ne laisse rien présager de bon pour cette nouvelle tendance. En effet, toutes ces équipes totaliseraient une dette de plus de 1 milliard d'euros. Les plus mauvais élèves seraient Fluminense (142 M€), Botafogo (134 M€) et l'Atlético Mineiro (131 M€). Les gros bras du championnat ne sont pas non plus épargnés puisque la dette de Flamengo, le champion en titre, s'élève à 124 M€, tandis que celles de Santos, l'Internacional, les Corinthians, Gremio, São Paulo et Palmeiras sont légèrement supérieures à 41 M€.

Pour expliquer cette situation alarmante, il faut se pencher sur l'augmentation des salaires ainsi que de nombreux retards sur le paiement d'impôts. Du coup, pour tenter de réinjecter des liquidités, l'État brésilien a créé diverses loteries pour les supporters. Mais vu l'énormité de la somme, il faudra un certain temps avant de régler ce problème. Dès lors, quid des meilleurs éléments du Brasileirão ? Si le fait de rapatrier des grands noms risque d'être de plus en plus difficile, les clubs locaux pourront-ils retenir longtemps leurs stars en devenir ?