Lourdement battu à Valenciennes, Arles-Avignon demeure solidement ancré à la dernière place du classement. La formation sudiste semble promise à la relégation, au désespoir de son gardien Cyrille Merville, qui pointe du doigt un problème de communication dans le groupe.
«On n’arrête pas de se parler, mais je crois finalement qu’on est trop gentils entre nous. Il faudrait peut-être deux ou trois engueulades dans le vestiaire, mais des vraies engueulades, pour secouer tout ça. Parce que là, j’ai l’impression qu’on est des gamins qui n’assument rien. Et c’est ce qui m’énerve le plus», peste-t-il dans les colonnes de La Provence. «On laisse les choses se passer sans rien dire, on attend que ce soit le coach qui le fasse. On écoute, c’est vrai, mais ça rentre par une oreille et ça sort de l’autre.» Un joli pavé dans la mare.
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