Matches truqués, Nîmes : des peines de prison ferme

Par Mathieu Rault
1 min.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, ce jeudi, sept hommes à des peines allant de huit mois avec sursis à 18 mois de prison ferme, dans l'affaire des arrangements autour de plusieurs matches de Nîmes, alors club de Ligue 2 en 2014. Ce sont six rencontres disputées au printemps 2014 qui auraient fait l’objet de tentatives de corruption de la part des anciens dirigeants du Nîmes Olympique, Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad. Avec comme maigre résultat : une victoire, quatre nuls et une défaite (Nîmes contre Bastia (0-0), Dijon (défaite 5-1), Brest (1-1), Laval (victoire 2-1), Caen (1-1) et Créteil (1-1)).

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Des matches disputés lors de la saison 2013-2014 que le duo gardois voulait faire tourner à l'avantage des Crocodiles, afin d'éviter une relégation en National du club qu'ils venaient de reprendre. Parmi les neuf protagonistes du dossier, dont le procès s'était tenu en juin, les anciens propriétaires de Nîmes, Jean-Marc Conrad et Serge Kasparian, ont été condamnés à trois ans dont 18 mois avec sursis par la 32e chambre correctionnelle de Paris. L'ancien patron du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, a lui été condamné à 15 mois avec sursis.

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