Ligue 1

La hantise de Thomas Tuchel face au calendrier démentiel du PSG

Face au calendrier chargé qui attend le club de la capitale dans ce début d'année 2020, Thomas Tuchel doit gérer le temps de jeu de ses ouailles, notamment en prévision du retour de la Ligue des Champions. Une mission pas forcément simple pour l'Allemand.

Par Matthieu Margueritte - Quentin Dagbert
3 min.
PSG @Maxppp
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Demain, les Franciliens affronteront les Verts en Coupe de la Ligue, avant d’enchaîner une double confrontation avec l’AS Monaco (12 et 15 janvier), une éventuelle demi-finale de Coupe de la Ligue (le 21 ou 22 janvier), un déplacement à Lille (26 janvier), un éventuel huitième de finale de Coupe de France (28 ou 29 janvier), la réception de Montpellier (1er février), un déplacement à Nantes (5 février), la réception de l’OL (9 février), un déplacement à Amiens (we du 15 février) et le huitième de finale aller de Ligue des Champions face au Borussia Dortmund (18 février). Soit un total de 10 matches (sauf éliminations en coupes nationales) en 40 jours.

Un rythme effréné face auquel Thomas Tuchel est dans l’obligation de procéder à un turnover. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait lors du match de Coupe de France contre Linas-Montlhéry, rencontre pour laquelle il a préservé notamment Kylian Mbappé, Neymar, Mauro Icardi et Angel Di Maria (remplaçant non utilisé). Demain, Paris affrontera l’ASSE en quart de finale de la Coupe de la Ligue BKT (match à suivre sur le live commenté de notre site). Une rencontre pour laquelle des changements sont également attendus. « On échange et on étudie pour donner des minutes aux gars qui n’ont pas joué contre Linas. Ça nous donne la possibilité de jouer avec intensité. On décidera. C’est un match difficile demain. Saint-Etienne joue dans un 5-3-2 très serré, très compact », a-t-il déclaré cet après-midi en conférence de presse avant de poursuivre.

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«Les joueurs doivent être super professionnels dans leur vie privée»

« On essaye de gérer les minutes, mais ce n’est pas facile. On doit aussi avoir la possibilité de réagir chaque jour selon comment les joueurs se sentent. On ne peut pas dire trop tôt si on veut tourner. Chaque match est différent. Certains matches sont plus intensifs, d’autres moins. Pour certains joueurs, c’est important de jouer tous les trois jours. Pour demain, on va faire tourner et après on décidera à chaque match. Ce n’est pas possible de réfléchir trop en avance. Un carton rouge, une suspension, une blessure, un malade, on doit toujours réagir. » Une hantise d'être privé d'un ou de plusieurs éléments à des moments-clés dans ce début d'année (on se souvient des absences de Neymar lors des deux derniers 1/8es de finale de ligue des Champions face au Real Madrid et Manchester United par exemple) qui oblige le coach parisien et son staff à prendre toutes les précautions.

« On doit être très attentif. On peut prendre la possibilité de faire des remplacements après 70 minutes de jeu. On fait tous les tests possibles, des tests quotidiens. On peut contrôler la récupération des joueurs. Il faut aussi avoir de la chance. Si un gars est blessé, tout le monde se demande ce qu’on a fait de mal. Mais quand un gars n’est pas blessé personne ne se demande ce qu’on a fait de bien pour ne pas qu’il se blesse. C’est une phase (du calendrier) dangereuse, c’est pour ça qu’on est très attentif. On parle chaque jour avec le staff, le médecin, les kinés. Les joueurs doivent être super professionnels dans leur vie privée. On ne peut pas tout contrôler. C’est un mélange de tout. J’espère qu’on est prêt. On a une équipe plus expérimentée que l’année dernière. Les trois blessés (Thiago Silva, Presnel Kimpembe, Abdou Diallo) n’ont pas de blessure grave et vont bientôt revenir. J’espère que ça restera comme ça. » L'avenir nous le dira.

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