Le clan Ben Arfa prêt à riposter au PSG !

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG Hatem Ben Arfa @Maxppp

Mis à l'écart et privé de Ligue des Champions par le Paris Saint-Germain, Hatem Ben Arfa ne compte pas se laisser faire. Ses représentants préparent en effet déjà une riposte.

Il avait accepté de snober le FC Séville au dernier moment pour revenir dans son Ile-de-France natale et revêtir pour la première fois la tunique d'un de ses clubs de cœur, le Paris Saint-Germain. Mais à l'instar de ce qu'il a connu à l'OL et à l'OM, Hatem Ben Arfa (30 ans) s'apprête à vivre une nouvelle séparation douloureuse. Arrivé comme un prince il y a seulement un an, l'ancien Niçois est aujourd'hui devenu un indésirable au camp des Loges. La faute à sa volonté de s'accrocher à sa dernière année de contrat, et ce, malgré une saison 2016/2017 très compliquée marquée par seulement cinq titularisations en Ligue 1.

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Ben Arfa au PSG, l'histoire d'amour rêvée a donc viré au grand gâchis. Mis à l'écart par ses dirigeants, le joueur a été invité à s'entraîner avec l'équipe réserve. Une mesure qui est venue confirmer un divorce “officialisé” quelques heures plus tôt avec l'annonce par l'UEFA des listes soumises des joueurs retenus par les clubs engagés en Ligue des Champions. Une liste parisienne dans laquelle ne figure pas HBA. Privé de la plus prestigieuse des compétitions européennes, le natif de Clamart n'a pas tardé à faire connaître son mécontentement par l'intermédiaire de son avocat, Maître Jean-Jacques Bertrand.

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Le clan Ben Arfa ne va pas se laisser faire

Un coup de gueule destiné à faire savoir aux dirigeants parisiens que Ben Arfa n'est pas près d'accepter un tel traitement ad vitam aeternam. Car le clan du joueur compte bien s'appuyer sur les textes en vigueur pour mettre un terme à cette mise à l'écart. L'Équipe nous rappelle d'ailleurs que Paris se doit de respecter certaines règles pour justifier le traitement infligé à HBA. Ainsi, le club de la capitale peut disposer d'un deuxième groupe d'entraînement à condition qu'il soit composé d'au moins dix joueurs professionnels, stagiaires ou aspirants. De plus, le banni doit pouvoir travailler dans des conditions similaires à celles des pros de l'équipe première, à des horaires convenables.

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Cependant, si le PSG a le droit de procéder à cette mise à l'écart, il ne pourra pas faire traîner les choses très longtemps. «Son club dispose de cette possibilité dans le cadre d’un problème technique provisoire, comme un sureffectif. Mais même dans ce cas, cette mise à l’écart ne peut dépasser un délai de deux à trois semaines», a indiqué au Parisien le coprésident du syndicat des joueurs (UNFP), Philippe Piat. Or, L'Équipe nous apprend qu'Unai Emery a fait appel hier à quatre joueurs de la réserve pour faire le nombre à l'entraînement. Difficile donc de parler de sureffectif pour justifier le sort de Ben Arfa. Engagé dans une procédure de divorce avec son joueur, le PSG espère peut-être encore convaincre HBA de céder aux sirènes des clubs turcs encore autorisés à recruter. Mais pour l'instant, on se dirige surtout vers un long bras de fer. Car l'avocat du joueur a été clair dans les colonnes du Parisien. «On se réserve le droit de prendre des mesures solennelles pour le contester, par saisie d’huissier et transmission du dossier à la commission juridique de la Ligue». Ambiance...

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