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Cinq choses à savoir sur Leandro Paredes

Voulant à tout prix renforcer son milieu de terrain, le Paris Saint-Germain s’est offert le milieu de terrain argentin Leandro Paredes. Un transfert qui a mis du temps à se concrétiser mais qui va faire beaucoup de bien à l’entrejeu du PSG. Zoom sur une sentinelle pour le moins singulière.

Par Aurélien Macedo
3 min.
Zenit Saint-Pétersbourg Leandro Daniel Paredes @Maxppp
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Il a eu Juan Roman Riquelme comme professeur

Pur produit de la formation de Boca Juniors, il s’est révélé très tôt. Lancé avec les Xeneizes à 17 ans, il est rapidement comparé à l’un des enfants du club argentin : Juan Roman Riquelme. Doué techniquement et doté d’une excellente vision de jeu comme son alter ego, il apprend au contact de son aîné, et progresse rapidement. Pendant trois ans, les deux hommes évoluent ensemble. En 2012, Juan Roman Riquelme a pris sa retraite (avant de revenir sur sa décision) et expliquait devoir laisser sa place à la jeunesse montante : « Je ne peux pas prendre la place d’un gamin de dix-huit ans qui doit attendre que je me retire pour faire son trou. J’ai déjà réalisé tous mes rêves, maintenant, c’est son tour. Il est temps que Paredes s’affirme. »

Il s’adapte rapidement

Amené à s’imposer avec Boca Juniors très vite, il a fait le choix de partir vers l’Europe à 20 ans dans le cadre d’un prêt de six mois au Chievo Vérone. Il découvre ainsi la Serie A et fait évoluer son jeu. Il fait d’ailleurs preuve d’une belle régularité à différents postes. Parti au Zenit avec quatre autres joueurs argentins (Emiliano Rigoni, Emanuel Mammana, Sebastian Driussi et Matias Kranevitter), il n’a pas mis longtemps pour se fondre dans le collectif du club russe. Après un an et demi, le bilan est vraiment positif pour lui. Devenu, le meilleur joueur du championnat, il a été le seul de ses compatriotes à avoir su se rendre indispensable. Il s’est également rapidement imposé avec l’Argentine et fait partie des cadres de Lionel Scaloni.

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Son jeu long : une arme de destruction massive

Assez complet Leandro Paredes est toutefois identifiable par une singularité, son jeu long. Actuellement, il fait partie des meilleurs dans ce domaine. Toujours en recherche de profondeur, il distribue le jeu sans complexe et peut envoyer des transversales chirurgicales de plus de 40 mètres. Une véritable option pour les équipes dans lesquelles il évolue. D’ailleurs, le Zenit a fait évoluer son jeu par rapport à ses qualités de transmission. Le jeu de l’Argentine tend d’ailleurs à être plus vertical sous son impulsion. Transféré au Paris Saint-Germain, il devrait vite trouver un terrain d’entente avec Neymar et Kylian Mbappé.

Un milieu offensif repositionné sentinelle

Révélé au poste de milieu offensif, il est longtemps resté cantonné à ce rôle. Il faut attendre son passage en Italie pour qu’il se mette à reculer sur le terrain. Bloqué avec l’AS Roma dans un milieu de terrain où évoluaient Kevin Strootman, Radja Nainggolan, Daniele De Rossi et Miralem Pjanic, Leandro Paredes a dû se muer en relayeur. Une adaptation qui ne l’a pas fait fléchir dans les performances. Luciano Spalletti est même allé plus loin en le fixant au poste de sentinelle. Véritable meneur reculé, il n’a pas des qualités de pur récupérateur. Toutefois, il peut s’exprimer parfaitement dans un milieu à 3 ou dans un double pivot. Il a d’ailleurs déjà évolué dans des systèmes en 3-4-3 et 3-5-2.

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Il n’a jamais joué la Ligue des Champions

Seule ombre au tableau de Leandro Paredes, une méconnaissance totale de la Ligue des Champions. C’est simple, à part un match de barrages contre le FC Porto lors de la saison 2016/2017 (1-1/défaite 3-0), il n’a jamais touché des doigts la Coupe aux Grandes Oreilles. Reversé cette saison-là en Europa League, il reste sur deux éliminations en huitième de finale dans cette compétition (avec l’AS Roma puis avec le Zenit). Il a néanmoins participé à une finale de Copa Libertadores avec Boca Juniors face au Corinthians (1-1, défaite 2-0).

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