Les vérités de Trapp sur ses débuts au PSG et ses relations avec Sirigu

Par Alexis Pereira
3 min.
PSG Kevin Trapp @Maxppp

Dans les colonnes du Parisien, Kevin Trapp est revenu sur ses débuts contrastés sous le maillot du Paris SG et son adaptation à l'environnement parisien. Morceaux choisis.

Il est le dernier rempart de l'actuelle meilleure défense de Ligue 1, avec seulement 8 buts encaissés en 16 journées. Tout devrait donc aller pour le mieux pour Kevin Trapp (25 ans), numéro 1 du Paris SG. Et pourtant, l'Allemand, auteur d'erreurs contre les Girondins de Bordeaux (2-2, 5e journée de L1) et le Real Madrid (1-0, 4e journée de Ligue des Champions), n'a pas encore fait l'unanimité dans la capitale. Dans les colonnes du Parisien, le gardien est revenu sur ses débuts avec les Rouge-et-Bleu. «Les gardiens, comme tous les joueurs, font des erreurs. J’en ai fait contre Bordeaux, et ça se termine avec un nul. Au Real, on se procure beaucoup d’occasions et on perd à cause de moi. Cela ne doit pas arriver», a-t-il lâché avant de poursuivre.

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«J’étais en colère contre moi-même. Je veux toujours m’améliorer, je ne suis presque jamais satisfait, j’analyse toutes les situations avec le staff, y compris les buts encaissés, parce que je veux savoir comment progresser. Je suis solide dans ma tête. Des erreurs, ça arrivera toujours. Ça m’arrivera encore, même si j’espère que non (sourire)», a-t-il lancé, positif. L'ancien pensionnaire de Francfort peut en tout cas compter sur le soutien sans faille de son coach Laurent Blanc. «Il n’a pas besoin de me parler pour que je sache ce que j’ai fait de mauvais. On a discuté un peu après Bordeaux et après le Real, il ne m’a rien dit. Mais c’est bien qu’il prononce ces mots en public. Ça me fait du bien, et je veux montrer que je suis digne de confiance», a confié celui qui a poussé Salvatore Sirigu (28 ans), titulaire quatre saisons durant dans les buts parisiens, sur le banc des remplaçants.

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Aucun problème avec Sirigu

Pour autant, les relations entre les deux hommes ne souffrent d'aucun problème à en croire le natif de Merzig. «Pourquoi dites-vous cela  ? Qu’est-ce qui vous fait penser que c’est compliqué  ? Entre nous deux, nous trois, même, il n’y a pas de problème. Il y a de la concurrence, mais c’est normal, il y en a partout. Salvatore est un bon mec, Nico (Douchez) est un bon mec. Je peux l’affirmer. On travaille ensemble, on a une bonne relation, sinon ce serait compliqué. On veut tous jouer, et c’est normal. C’est un poste particulier, mais il n’y a aucun problème», a-t-il expliqué, savourant son adaptation réussie. «Il y a eu la barrière de la langue au début, il a fallu que j’apprenne le français, mais ça va mieux. Je ne parle pas couramment, mais je peux tenir une conversation», a-t-il glissé.

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Il ne regrette donc pas d'avoir choisi le PSG à l'été, alors qu'il disposait d'autres options. «Oui, j’avais trois autres propositions. Mais le PSG fait aujourd’hui partie des cinq plus grands clubs du monde, et il a rapidement été clair que je voulais venir à Paris», a-t-il indiqué, assurant désormais en vouloir plus avec son nouveau club. «On a déjà 45 points et on est qualifiés pour les 8e de finale de la Ligue des Champions, même si on termine deuxièmes de notre groupe. La défaite au Real Madrid est un point négatif. Globalement, c’est pas mal. Mais ce n’est que le début. On veut remporter la L1, aller le plus loin possible en Ligue des Champions. Pour cela, on a beaucoup de choses à améliorer», a-t-il conclu. Ambitieux et pointilleux, Kevin Trapp veut continuer à faire gagner le PSG.

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