Nice : le président Rivère dévoile les coulisses de l'incroyable coup Balotelli

La partie de poker menteur a pris fin. Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice, a eu beau répéter à l'envi que la piste Mario Balotelli n'était qu'une rumeur, l'attaquant italien a bel et bien rallié la promenade des Anglais pour signer chez les Aiglons dans les toutes dernières heures du mercato. La transaction officiellement actée, le dirigeant niçois a pu ce jour en conférence de presse en dire plus sur les coulisses de cette opération : « Il y a quelques mois de cela, j'ai appelé Mino (Raiola, agent de Super Mario) pour lui demander un attaquant, avec Mario en tête. Il m'a proposé des noms. J'ai dit non, je voulais Mario. Le mercato avançait, j'ai dit à Mino que je voulais rencontrer Mario », a-t-il tout d'abord lancé devant l'assemblée présente à l'Allianz Riviera.

L'insistance du président niçois a fini par payer, et une entrevue s'est alors tenue entre les différents protagonistes : « Quand je l'ai rencontré, on a passé un bon moment, je me suis dit que c'était une bonne personne et qu'il fallait qu'on essaie de faire ce joueur », a-t-il ensuite affirmé avant de démentir catégoriquement l'information selon laquelle il avait plus ou moins imposé la venue du buteur à son entraîneur Lucien Favre : « Le coach a également rencontré Mario. Que j'ai eu l'idée, c'est une chose. Mais jamais je ne me permettrai de prendre un joueur s'il ne convient pas au coach ou au scout », a-t-il tenu à faire savoir. Mais Jean-Pierre Rivère ne s'est pas arrêté là, et a mis les choses au point au sujet de la presse, coupable selon lui de divulguer des informations erronées sur le contrat de l'ancien joueur de Liverpool.

« On sait qu'on prend un risque, mais on le prend avec plaisir. J'ai lu la rémunération offerte à Mario (un montant de 4,5 M€ bruts par saison est évoqué), les chiffres sont faux. Ça regarde l'agent, le joueur et le club. Les chiffres ne sont pas dans la réalité. Pour n'importe quel joueur, on n'a pas à commenter ces chiffres. On prend Mario. L'intérieur du contrat, c'est du domaine du secret. Les gens peuvent imaginer ce qu'ils veulent. Il y a un accord avec le joueur et l'agent, ce sont des choses internes. Au-delà du joueur, ce qui m'a plu, c'est qu'il m'ait dit que l'argent ne l'intéressait pas », a-t-il martelé, avant de se laisser aller à une petite indiscrétion : « On a un ami qui a fait une surenchère mardi soir pour prendre le joueur. Vous savez qui a fait cette offre ». Vous aurez probablement reconnu le dirigeant en question...