OL : les dernières confidences d'Aulas sur le mercato

C'est un succès prometteur. Vainqueur 4-1 du Shakhtar Donetsk en match amical, l'Olympique Lyonnais a fait le plein de confiance à trois semaines de la reprise du championnat. Le club rhodanien a surtout prouvé que son équipe composée majoritairement de joueurs formés au club est capable de se frotter à de bonnes formations européennes sans trembler. Pour Jean-Michel Aulas, cela témoigne de la réussite de la stratégie mise en place depuis l'ère Rémi Garde. « On ne fait pas ça par défaut, on le fait par stratégie, il y a un projet sur cinq ans, on va le mener au bout, tant sur le plan de la construction d’un stade que sur le plan de la formation. Et on en reparlera dans cinq ans », a-t-il lancé au Progrès.

Le président de l'OL éprouve une grande fierté face à son effectif. A tel point qu'il pense ne pas renforcer son attaque, pourtant orpheline de Bafétimbi Gomis et de Jimmy Briand. « On n’a jamais dit que l’on allait recruter un nouvel attaquant. Mohamed Yattara fait un début de saison formidable. On a refusé beaucoup d’offres pour lui. Recruter un attaquant de plus irait contre la stratégie du club », a assuré Aulas. Pourtant, plusieurs pistes ont été explorées ces dernières semaines. Les bonnes prestations de Yattara en amical, sur lequel Hubert Fournier fonde beaucoup d'espoirs, ont achevé de rassurer le staff lyonnais. On pourrait donc bel et bien voir l'OL évoluer avec une ligne d'attaque Lacazette-Yattara cette saison.

Le président lyonnais se charge actuellement de mener les discussions avec Alexandre Lacazette, qui voudrait obtenir le même salaire que Gonalons et Grenier. « Il est in transférable. Je le dis depuis le début, et ça n’a pas changé. On discute d’une prolongation de contrat de deux ou trois ans. » L'attaquant aurait affirmé vouloir rester au club, mais ne pas signer la prolongation proposée actuellement, apparemment éloignée de ses prétentions. A priori, l'OL ne devrait pas trembler sur ce dossier, à moins qu'un club anglais ne vienne tout chambouler avec une offre à 2 chiffres. « Il y a toujours obligation de vendre quand on reconstitue un effectif au plus haut niveau. On peut faire face à n’importe quelle opportunité », concède Aulas...