Les soucis de Hulk au Zenit semblaient réglés. Et pourtant, un épisode pourrait bien réveiller tout cela.
«Évidemment, quand tu arrives dans une nouvelle équipe, tu ne comprends pas toujours tes partenaires dès le début. Alors, il faut du temps pour que les choses se fassent et c’est ce qui s’est passé. (...) Maintenant, je connais mieux les gars, ils me connaissent aussi, nous savons comment nous trouver». Il y a quelques jours, dans les colonnes du magazine officiel du Zenit Saint-Pétersbourg, Hulk (26 ans) indiquait que son adaptation était en bonne voie après un départ raté.
Rappelez-vous, quelques temps après sa signature en Russie pour 60 M€ et un salaire annuel de 6,5 M€, l'attaquant brésilien avait vu un front de contestation s'ouvrir en interne. Igor Denisov, Alexander Kerzhakov et d'autres joueurs russes ne supportaient pas l'idée de voir un étranger gagner autant d'argent alors qu'il ne figure pas parmi les meilleurs joueurs de la planète. Ces éléments étaient envoyés en réserve par la direction de la formation de Premier Liga sous forme de sanction.
Tout est ensuite plus ou moins rentré dans l'ordre comme l'expliquait l'international auriverde. Mais un incident a remis le feu aux poudres. Selon le média russe Life Sports, lors d'une récente séance d'entraînement ayant eu lieu avant le 16e de finale retour d'Europa League face à Liverpool, l'intéressé a explosé, furieux après son coéquipier Kerzhakov. Il faut dire que ce dernier avait tout fait pour le mettre dans cet état-là.
Le buteur russe, qui ne supporte toujours pas l'énorme écart entre le salaire de Hulk et le sien, avait décidé de ne pas lui passer le ballon de l'entraînement. Dès qu'il recevait le ballon, il s'empressait de tirer, de passer le ballon à un autre coéquipier ou de dribbler, ignorant les appels du Sud-Américain. Un boycott que ce dernier a très mal vécu. Il a fallu que les membres du staff interviennent pour le calmer.
Autant dire donc que le cauchemar de Hulk en Russie est loin d'être terminé. Il pensait s'être envolé pour un Eldorado grassement payé. Il se retrouve dans un sacré bourbier. Décidera-t-il d'aller voir ailleurs une fois l'été venu ? Toujours est-il que, malgré tout, le Zenit reste étonnamment en course pour le titre en Russie, 3e à 5 longueurs du leader, le CSKA Moscou, mais aussi en Europa League, où il défiera en 8e les Suisses du FC Bâle. Le miracle durera-t-il longtemps ?
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