AS Roma : premières turbulences pour Rudi Garcia

« Je l'ai confirmé depuis le jour de mon arrivée, notre ambition est de remporter le Scudetto». En novembre dernier, Rudi Garcia lâchait cette phrase, avec seulement 3 petits points de retard sur la Juventus Turin, imperturbable leader. Début février, voilà la Roma reléguée à 7 points en Serie A, éliminée de la Ligue des Champions et désormais de la Coupe d'Italie suite à sa défaite hier soir, à domicile face à la Fiorentina. Une défaite qui est surtout remarquée en Italie pour les premières contestations du public à l'encontre de l'entraîneur français.

Lui qui avait su charmer et conquérir tous les tifosi commencent à agacer en cette période de résultats décevants. Orgueilleux dans ses sorties médiatiques, Garcia bombe le torse et flatte l'ego des supporters romains dès qu'il le peut. Mais au cœur d'une mauvaise série (2 victoires seulement en 2015, 4 nuls consécutifs en Serie A), ses propos ont plus de mal à passer et ses compétences sont remises en cause. « Ne pas savoir remédier à la défaite est pire que la défaite elle-même », pouvait-on lire sur une banderole déployée dans la Curva Sud.

Plusieurs choses sont reprochées à Garcia, de sa communication désormais jugée excessive à son incapacité à remotiver ses troupes en passant par une préparation physique actuellement jugée mauvaise par les suiveurs de la Roma. Les joueurs paraissent fatigués, et ils éprouvent beaucoup de mal à créer des différences physiques sur le terrain. Rudi Garcia n'a donc jamais été autant critiqué depuis son arrivée dans la capitale italienne il y a un an et demi. L'entraîneur français le sait, seules des victoires lui éviteront d'être totalement pris en grippe.