Nancy : Jacques Rousselot et la vente du club

Par Lucas Billard
2 min.
Des ballons de football lors d'un entrainement @Maxppp

Depuis plusieurs années, l'AS Nancy-Lorraine, pensionnaire de Ligue 2, est en vente. Le président nancéien depuis 1994, Jacques Rousselot (70 ans), a accordé un entretien à L'Est Républicain ce mardi. Il a souhaité réagit à la banderole déployée ces dernières heures sur les grilles du stade Marcel-Picot («10 ans de ventes avortées. Continuez et le club sera coulé») et faire le point sur la situation de son club, qui doit encore passer devant la DNCG, le gendarme financier du foot français, le 25 juin prochain : «je reçois aussi chaque jour des témoignages de soutien et d’encouragements mais cette banderole m’a fait mal, ça ne reflète pas la réalité. Je ne cherche pas à vendre le club depuis 10 ans, comme je l’ai lu, c’est seulement depuis 2016-2017 ! À travers cette banderole, on pourrait aussi croire que je fais tout pour ne pas céder le club. C’est insensé de penser que je cherche à m’accrocher», a-t-il dans un premier temps expliqué, avant de poursuivre.

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«Depuis trois-quatre ans, j’ai discuté avec 54 repreneurs potentiels, je me suis même présenté à la DNCG avec 3 d’entre eux. Mais dans ce genre de dossier, il y a tellement de choses à vérifier, jusqu’aux garanties bancaires. Avec le City Football Group, ça ne s’est pas concrétisé en avril pour une raison différente , comme tout le monde le sait, parce que cette pandémie du Covid nous est tombée dessus. (Les dirigeants du City Football Group) ne sont pas revenus vers moi mais ils ont fait savoir que ce n’était pas fini, on verra. (...) L’idée est de passer la DNCG et de vendre le club dans de bonnes conditions au cours de la saison. Mais je veux tout simplement laisser l’ASNL entre de bonnes mains. L’ASNL, c’est 30 ans de ma vie, avec des superbes moments et des moins bons, ça m’a coûté au niveau de ma famille, de ma santé et de ma capacité financière mais je n’ai aucun regret parce que j’ai et j’aurai toujours le cœur rouge et blanc. (...) Je demande juste un peu de respect, avec de l’unité et de la solidarité chez toutes celles et ceux qui aiment l’ASNL. C’est comme ça qu’on surmonte les moments difficiles». Le message transmis a lemérite d'être clair de la part de Jacques Rousselot, qui a, selon les informations de L'Est Républicain, mis la main à la poche pour combler le trou des 4 M€ à trouver d'ici le 30 juin 2021.

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