Tenue en échec par l'Ukraine à la suite d'un match décevant (1-1), l'équipe de France poursuit sa mauvaise série de cinq matchs nuls consécutifs. Hugo Lloris, le capitaine des Bleus, est monté au créneau.
Habituellement neutre au sortir des rencontres des Bleus, Hugo Lloris a livré une sortie assez étonnante, ce samedi soir. Alors que, pour la première fois de son histoire, l'équipe de France a enchaîné un cinquième match sans victoire au terme d'une rencontre décevante et ennuyante en Ukraine (1-1), le capitaine des Bleus n'a pas été tendre avec ses partenaires et a notamment avoué qu'une cassure était maintenant visible par rapport à l'équipe championne du monde en 2018.
«Sur la première période, on manquait d'engagement, d'agressivité face à un solide bloc. Sans ballon, on doit être capable de faire mieux, on l'a fait en seconde période. C'est fini l'euphorie de l'après Coupe du monde», a-t-il évoqué. «Quand on sentait que tout le monde pouvait faire basculer le résultat en notre faveur... On était en réussite, c'est un peu cassé. L'objectif mardi est de gagner avec la manière, si possible sans prendre de but», explique Lloris au micro de La Chaîne L'Équipe.
«Je ne suis pas énervé, mais...»
Si l'effectif n'est évidemment plus le même que celui qui a triomphé en Russie, le gardien de but des Spurs a notamment avoué que certains joueurs étaient capables d'élever leur niveau de jeu. «(Il y a) un peu de manque de confiance... on ne va pas se cacher derrière ça, mais il y a pas mal d'évolutions en termes de joueurs dans l'effectif de l'équipe de France, mais c'est à chacun d'élever son niveau de jeu. Je ne suis pas énervé, mais il y a un constat, il faut rester lucide, je n'ai pas envie qu'on se fasse peur. Cela a été le cas à la mi-temps parce qu'avec une défaite ce soir, on aurait pu craindre le pire. Il faut rester positif, mais être conscient des manques et cela doit se sentir dans notre entame de match mardi soir.»
Une réaction notable de la part du portier tricolore, qui n'a pas vraiment l'habitude de livrer des sorties musclées devant la presse. De son côté, Didier Deschamps a tenu à saluer qu'il y a «eu une réaction ensuite. C’est bien quand on met plus d’intensité comme en deuxième mi-temps, même si les organismes sont très sollicités. L’enchaînement des matchs est difficile, mais ce n’est pas une excuse.» Avant son prochain match contre la Finlande, mardi, le climat commence à peser au-dessus du groupe France...
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