Espagne (F) : Jorge Vilda crie à l’injustice

Par Victor Garlan
1 min.
Luis Rubiales  @Maxppp

Passé du rêve au cauchemar, il n’y a qu’un pas et Jorge Vilda vient d’en faire l’expérience. Le 20 août dernier, le technicien espagnol était sacré champion du monde à l’issue de la victoire de la sélection féminine d’Espagne sur l’Angleterre à Sydney (1-0). Trois semaines plus tard, le coach de 42 ans a été démis de ses fonctions par la Fédération espagnole de football (RFEF). Contesté par ses joueurs, le Madrilène paie également son soutien envers Luis Rubiales, actuellement mis à l’écart de son poste de président de l’instance espagnole suite à l’affaire du baiser forcé avec Jenni Hermoso.

La suite après cette publicité

Informé de son éviction, Jorge Vilda estime ne pas mériter son sort et l’a clairement indiqué lors d’un entretien à la radio Cadena Ser, mardi soir. «Comment je vais ? Je vais aussi bien que possible après avoir été champion du monde il y a 16 jours, puis reconduit pour cinq ans avec un salaire élevé il y a 10 jours et avoir été licencié aujourd’hui, je pense de manière injuste… Après 17 ans de football féminin, après tout ce que j’ai accompli, après avoir tout donné… J’ai la conscience tranquille parce que je sais que je me suis donné à 100 % tous les jours», a regretté Jorge Vilda. Pour rappel, il a été aussitôt remplacé par son ancienne adjointe, Montse Tomé, devenant la première femme a occupé cette fonction.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité