Serie A

AC Milan : les débuts magiques de João Félix

Arrivé cet hiver en prêt de Chelsea, João Félix n’a pas manqué ses débuts à l’AC Milan. Alors que son équipe est menacée d’élimination en Ligue des Champions, l’attaquant portugais est attendu au tournant.

Par Aurélien Macedo
4 min.
Joao Félix (AC Milan) @Maxppp

Depuis son départ de Benfica à l’été 2019 pour 126 millions d’euros du côté de l’Atlético de Madrid, João Félix ne cesse de décevoir. Malgré quelques fulgurances, l’attaquant portugais de 25 ans a connu de nombreux moments compliqués que ce soit avec les Colchoneros, le FC Barcelone et dernièrement Chelsea. Recruté cet été par les Blues alors qu’il y avait connu un prêt mitigé lors de la saison 2022/2023, João Félix n’a pas su s’imposer dans l’effectif d’Enzo Maresca. Disputant 20 matches pour 8 buts et 2 passes décisives et s’illustrant surtout en Conference League et FA Cup, le natif de Viseu se savait bloqué du côté de Stamford Bridge. L’AC Milan en a donc profité pour saisir l’opportunité et le faire venir cet hiver en prêt.

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«L’attaquant portugais est un nouveau joueur de l’AC Milan. L’AC Milan a le plaisir d’annoncer qu’il a temporairement acquis l’enregistrement de João Félix Sequeira auprès du Chelsea FC. L’attaquant portugais a signé un contrat avec le club Rossoneri jusqu’au 30 juin 2025. João Félix portera le numéro de maillot 79 des Rossoneri», pouvait-on lire à son arrivée en Lombardie. Alors qu’il a vite suscité de grandes attentes, João Félix a rapidement répondu présent. Buteur en Coupe d’Italie contre l’AS Roma (3-1) pour sa première apparition, il compte désormais quatre matches à son actif et a su se frayer une place dans le onze où il se distingue particulièrement.

João Félix veut marcher dans les pas de Kaka

Après son premier match contre l’AS Roma, son coach Sérgio Conceição ne manquait pas de le valoriser pour sa prestation : «il a beaucoup de qualités. Voir un si beau geste de la part d’un joueur qui vient d’arriver et dont tout le monde attend de grandes choses, ça me rend heureux. J’aime ça, c’est la beauté du football. Ce sport est merveilleux.» Depuis, João Félix est comme un poisson dans l’eau en soutien de Santiago Giménez. L’attaquant portugais monte en puissance et apporte une touche créatrice qui fait du bien à l’AC Milan. «Je n’ai pas demandé à l’AC Milan de jouer tous les matchs, juste de jouer à mon poste… et Sérgio Conceição voulait justement me mettre à mon meilleur poste. C’était crucial pour moi de choisir l’AC Milan. J’ai travaillé dur pour venir ici. Je veux donner le meilleur de moi-même à ce club. Je connaissais déjà Conceição, sa passion est contagieuse et gagner est essentiel», déclarait-il satisfait quelques temps après son arrivée.

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Revenu dans un entretien avec Milan TV sur les échecs qu’il a connus, João Félix est loin d’être fataliste : «je suis arrivé très jeune à Benfica, c’était ma première équipe et cela m’a beaucoup aidé à me sentir à l’aise, ce fut une excellente année tant au niveau personnel que collectif. J’ai déménagé en Espagne quand j’étais encore très jeune, c’est un pays différent, avec une langue différente. Je n’étais pas habitué. Il m’a fallu un certain temps pour m’installer, mais ensuite je me suis adapté et les gens étaient fantastiques. C’était vraiment une bonne période à Barcelone. J’ai toujours pensé à jouer là-bas et j’étais très heureux cette année-là. Ensuite à Chelsea, avant de venir ici à Milan, j’ai bien réussi là-bas aussi. J’ai beaucoup aimé, tout comme j’ai adoré la Premier League. En général, j’ai appris quelque chose de chaque club où je suis allé, et ils m’ont aidé à grandir en tant que personne et en tant que joueur.»

À l’aise du côté de l’AC Milan, João Félix entend s’inspirer de sa grande idole Kaka qui est l’une des légendes du club italien : «pour moi, Kaka était ma plus grande idole, depuis que je suis le football. Pour le poste qu’il occupait et aussi pour sa coupe de cheveux. Est-ce qu’on se ressemble ? Oui, je ne sais pas, mais je l’ai toujours aimé et je me suis reconnu en lui. J’ai toujours essayé de lui ressembler. C’est l’une de mes idoles. Je l’ai rencontré une fois à Orlando. C’était une conversation générale, je venais de signer à l’Atlético et on faisait la pré-saison à Orlando. Je l’ai rencontré et je lui ai dit qu’il était mon héros quand j’étais petit et on a échangé quelques mots.» Pour y arriver, Joao Félix devra continuer d’aider le club transalpin à se relever. Cela débute ce mardi en Ligue des Champions contre Feyenoord où il faudra effacer le revers 1-0 du match aller où João Félix a été impuissant au même titre que ses coéquipiers.

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