Gérald Darmanin maintient ses accusations contre Karim Benzema
Le 17 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’en était violemment pris à Karim Benzema. «Mr Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères Musulmans», avait-il déclaré après le message de soutien de l’attaquant d’Al-Ittihad aux Palestiniens. Interrogé hier par Brut, le numéro 2 du gouvernement en a profité pour maintenir ses accusations.
«Je maintiens mon propos qu’il y a un djihadisme d’atmosphère, une conception qui amène vers l’islam radical, et il y a des promoteurs de cet islam radical. Je trouve que c’est un immense footballeur, je n’ai aucun problème personnellement contre lui, mais quand M. Benzema ne dit jamais un mot pour l’assassinat des professeurs, ne dit jamais un mot quand il y a des attentats terroristes islamistes en France, je le regrette, parce qu’il est suivi par des millions de personnes. Il n’est pas simplement un footballeur, c’est quelqu’un qui est suivi par des millions de personnes», a-t-il confié, avant d’ajouter que l’ancien international français n’avait toujours pas porté plainte contre lui. «Il ne l’a pas fait, pas à ma connaissance. Je pense que je l’aurais su, ça fait plusieurs semaines».
En savoir plus sur