Jean-Michel Aulas, Gérard Lopez : Noël Le Graët répond à ses détracteurs

Par Alexis Pereira
2 min.
Jean-Michel Aulas et Noël Le Graët en pleine discussion @Maxppp

Au lendemain de la décision du Conseil d'Etat de suspendre les relégations d'Amiens et Toulouse, le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët a pris la parole.

Ce mercredi, le président de la République Emmanuel Macron reçoit le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët à l'Elysée. Un rendez-vous au sommet pour préparer au mieux le retour du football professionnel et amateur la saison prochaine. Un entretien qui fait suite aux décisions du Conseil d'Etat de valider l'arrêt de la saison 2019/20 mais de suspendre les relégations d'Amiens et Toulouse. Interrogé dans les colonnes du Figaro, le patron du football français a pris acte de cette décision, regrettant la lenteur des instances.

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L'homme fort de la FFF est également revenu sur le comportement de la grande famille du football pendant cette crise. «Beaucoup de gens se sont exprimés, à tort ou à raison. Jean-Michel (Aulas) a battu tous les records d’audience, il est au hit-parade avec très grande présence dans les médias. Ce n’est pas à moi de juger s’il a été trop présent… », a-t-il confié avant de mettre les présidents de Ligue 1 et Ligue 2 face à leurs responsabilités.

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Le tacle à Gérard Lopez

«Les pros, c’est plus compliqué car il y a de l’argent, les diffuseurs Canal+, beIN SPORTS… (...) Pourquoi ont-ils voté l’arrêt du championnat, alors ? Je n’en ai pas vu beaucoup monter au créneau sur ce thème», a-t-il lancé, envoyant un tacle glissé à Gérard Lopez. «Ah oui, l’acrobate de la finance (sourire)», a-t-il lâché. Le président du LOSC appréciera...

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Le Graët, candidat à sa propre succession à la tête de la 3F, a ensuite invité ses détracteurs à la raison. «J’aimerais bien que certains disent "merci" de temps en temps. On ne l’entend pas assez. C’est une question de politesse. On va perdre quoi? Un mois de football. Et alors ? On va démarrer au mois d’août, avec des stades accueillant plus de monde que prévu ? De quoi se plaint-on ?», a-t-il conclu. C'est dit.

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