Real Madrid-PSG : comment Carlo Ancelotti a fait déjouer les Parisiens
L'entraîneur italien a gagné son duel face à Mauricio Pochettino, avec son coaching en deuxième période notamment. De quoi mettre fin aux quelques critiques qui commençaient à se faire entendre...

Il était un peu critiqué en ce moment à Madrid. La prestation des Merengues lors du match aller était très mal passée chez nos voisins espagnols, et si on met de côté ce match face à la Real Sociedad le week-end dernier, les Madrilènes n'avaient pas été spécialement brillants lors des rencontres de Liga qui ont suivi. Ce soir, même si on pense forcément à Karim Benzema comme principal artisan de la qualification de l'écurie espagnole, force est de constater que Carlo Ancelotti a aussi sa part de responsabilité.
Si son plan de départ était plutôt prévisible, on a vu un peu de mieux dans son équipe. Une formation avec un peu plus de mordant, qui pressait un peu plus haut et de façon plus intense que lors du premier round. On ne savait pas vraiment si les Madrilènes voulaient laisser le cuir ou en prendre le contrôle, mais une chose est sûre, la bataille du milieu n'a pas totalement tourné en faveur des Parisiens cette fois. C'est surtout dans la profondeur que les Franciliens ont inquiété l'arrière-garde madrilène, avec l'inévitable Mbappé. Le Real Madrid a donc su, en quelque sorte, limiter le nombre d'options à disposition du PSG pour attaquer.
Des changements réussis
Mais c'est surtout en cours de match que Carlo Ancelotti a bien joué le coup. Bien aidée par Donnarumma, son équipe a notamment réussi à faire vivre une demi-heure infernale aux Parisiens grâce aux entrées en jeu de Camavinga et Rodrygo quelques minutes avant ce but. Les deux hommes, qui ont pris les places de Kroos et d'Asensio, ont apporté bien plus de solutions et de vitesse dans le jeu. De même pour Lucas Vazquez, entré après l'égalisation, rapidement bien plus dangereux qu'un Carvajal assez médiocre. Ancelotti a fait ce que Pochettino n'a pas su faire : lire le match et réagir.
« Les changements, on les fait quand une équipe est fatiguée. J'ai changé Kroos pour ça. Camavinga et Rodrygo ont apporté de la fraîcheur et de l'énergie », a lancé le tacticien transalpin après le match. Il a surtout tenu à mettre en avant les prestations de ses hommes, Luka Modric et Karim Benzema en tête de liste. Mais il savait qu'il jouait très gros ce soir, et c'est sans doute pour ça qu'on l'a vu heureux comme jamais après le match, lui qui est habituellement assez peu expressif...
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