Nantes saisit le CNOSF après le huis clos infligé

Par Justin Schroeder
1 min.
Le stade de la Beaujoire à Nantes @Maxppp

La sanction était attendue. Le FC Nantes et ses supporters ont été sanctionnés d’un match à huis clos total ferme après usage d’engins pyrotechniques et interruption momentanée de la rencontre. La tribune Loire sera fermée, elle, pour deux matchs fermes. Une décision de la commission de discipline de la Ligue que conteste le club ligérien. Les Canaris vont faire appel au Comité national olympique (CNOSF) pour réduire la sanction. « Le huis clos total est une sanction disproportionnée. Nous nous attendions à une sanction par rapport au nombre important d’engins pyrotechniques utilisés, mais jamais nous n’imaginions qu’un stade complet serait fermé, privant 25 000 personnes du match contre Lyon. On ne comprend pas, alors que 100 % des engins pyrotechniques ont été craqués en tribune Loire, que cela n’a pas provoqué d’incident » a protesté Loïc Morin, le secrétaire général du FC Nantes, dans un communiqué du club hier.

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Pour célébrer les 25 ans de la Brigade Loire, 281 fumigènes avaient été craqués au total lors de Nantes-Strasbourg (1-3) le 16 mars dernier. Un anniversaire qui va donc certainement coûter cher au 16e de Ligue 1. Le manque à gagner en billetterie est considérable : 1,4 million d’euros selon Waldemar Kita. Plus que financier, les Nantais ne pourront pas avoir l’appui de leur public pour leur prochain match si la sanction n’est pas réduite. Un élément important à prendre en compte dans l’optique du maintien.

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