Euro

Euro 2016 : l'équipe type des 8es de finale

Les huitièmes de finale de l'Euro 2016 se sont terminés ce lundi avec l'exploit de l'Islande face à l'Angleterre (2-1). Trois Islandais figurent d'ailleurs dans notre équipe type. Découvrez qui les accompagne.

Par Alexis Pereira - Quentin Dagbert
4 min.
Islande Maxppp
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  • Gianluigi Buffon (Italie) : le portier de la Squadra Azzurra est toujours une assurance tous risques. Ce lundi, au Stade de France, alors que son équipe subissait la réaction d'orgueil de l'Espagne, l'expérimenté gardien de but de la Juventus Turin a su rassurer ses partenaires, grâce notamment à une parade sur un tir de Gerard Piqué. Résultat : un troisième clean-sheet en trois matches pour le n°1 transalpin. L'Allemagne, adversaire des Italiens en quart de finale, est prévenue.

  • Joshua Kimmich (Allemagne) : le milieu de terrain de formation prend goût au flanc droit de la défense de la Nationalmannschaft. Comme contre l'Irlande du Nord (1-0) en poules, il a brillé dans son couloir face à une timide Slovaquie (3-0), multipliant les montées. Match après match, le pensionnaire du Bayern Munich, déjà présenté comme le successeur de Philipp Lahm en sélection, s'impose comme une valeur sûre pour Joachim Low.

  • Ragnar Sigurdsson (Islande) : il incarne à lui seul l'exploit des Islandais ce lundi contre l'Angleterre (2-1). Le défenseur central de Krasnodar a d'abord remis les deux équipes à égalité en profitant de l'apathie de l'arrière-garde britannique pour reprendre victorieusement un service de Kari Arnason (6e). Il a ensuite réalisé une intervention décisive, d'un tacle magistral, face à Jamie Vardy alors que les Three Lions tentaient de revenir au score (70e). Du grand art !

  • Giorgio Chiellini (Italie) : aux côtés de Leonardo Bonucci et Andrea Barzagli, ses compères de la Juventus Turin, le défenseur central forme l'une des lignes les plus solides du Vieux continent. Il l'a encore prouvé ce lundi, sur la pelouse du Stade de France, en annihilant les timides offensives de l'Espagne. Mieux, le Bianconero s'est offert le luxe de marquer le premier but de la rencontre, en reprenant un coup franc mal négocié par David De Gea. Pour le plus grand bonheur d'Antonio Conte.

  • Ari Skulason (Islande) : le latéral gauche islandais a, comme tous ses partenaires, livré une prestation de haut niveau. Opposé le plus souvent à Daniel Sturridge dans sa zone, le pensionnaire d'Odense n'a quasiment jamais été pris en défaut. Il a même parfois réussi à ressortir le ballon pour combiner avec Birkir Bjarnason sur son aile. Volontaire et opiniâtre, il symbolise lui aussi la solidarité défensive des surprenants et rafraichissants protégés de Lars Lägerback.

  • Radja Nainggolan (Belgique) : le milieu de terrain de l'AS Roma a réalisé un match de grande qualité contre la Hongrie (4-0). Au four et au moulin, il a récupéré un nombre incalculable de ballons dans l'entrejeu, imprimant par ailleurs un rythme soutenu au jeu belge dès la relance. Passeur décisif sur le dernier but de Yannick Ferreira-Carrasco en fin de match, l'homme à la crête blonde s'installe comme l'un des tauliers des Diables Rouges de Marc Wilmots.

  • Gilfy Sigurdsson (Islande) : il est le leader technique d'une équipe islandaise surprenante, qui ne se contente pas simplement de défendre. S'il a participé à l'effort collectif, en grattant plusieurs ballons, dont un brûlant dans ses seize mètres dans le dernier quart d'heure, le milieu de Swansea est directement impliqué sur le second but des siens contre les Anglais (18e). Un match complet.

  • Julian Draxler (Allemagne) : le jeune attaquant du VfL Wolfsbourg est l'un des artisans de la montée en puissance des Allemands dans cet Euro 2016. Très remuant sur son aile, il a affiché ses qualités de vitesse et sa capacité à éliminer ses adversaires en un contre un face à la Slovaquie (3-0). Il s'est offert en prime une passe décisive pour Mario Gomez (43e) et un but d'une belle reprise (63e).

  • Antoine Griezmann (France) : un doublé pour qualifier les Bleus en quart de finale de leur Euro alors que l'Irlande menait au score : voilà pourquoi on retrouve le Colchonero dans l'équipe type des 8es. Entreprenant mais maladroit en première période à droite, l'attaquant tricolore a retrouvé des couleurs suite à son repositionnement dans l'axe après la pause. En soutien d'Olivier Giroud puis André-Pierre Gignac, le natif de Mâcon a régalé le public de Lyon et enlevé une belle épine du pied de Didier Deschamps.

  • Eden Hazard (Belgique) : on a retrouvé la star de Chelsea à son niveau face à la Hongrie (4-0). Intenable sur son côté gauche, il a initié bon nombre d'actions chaudes de son équipe, affichant un taux de réussite impressionnant dans ses passes ou dribbles. L'ancien Lillois est impliqué sur le deuxième (passe décisive pour Michy Batshuayi après un petit numéro) et le troisième (exploit personnel conclu par une frappe bien placée) but des Diables Rouges.

  • Graziano Pellè (Italie) : le n°9 transalpin a encore frappé contre l'Espagne (2-0). Pour la deuxième fois depuis le début de l'Euro 2016, après la Belgique en poules (2-0), le buteur de Southampton a catapulté une volée au fond des filets en fin de match pour sceller le succès des Azzurri. Le gardien de la Roja David De Gea n'a pu que constater les dégâts. Mais plus que son but, c'est l'activité et surtout le jeu de remises de l'attaquant de fixation qu'il convient de souligner.

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