Metz : les poignantes déclarations de Manuel Cabit après son accident de la route

Par Mathieu Rault
2 min.
Manuel Cabit sous les couleurs de l'AC Ajaccio face au FC Sochaux son club formateur @Maxppp

Dimanche, le Canal Football Club diffusait un entretien avec le latéral gauche du FC Metz Manuel Cabit, gravement blessé lors d'un accident de la route en début de saison. Le joueur de 27 ans, originaire de Fort-de-France, n'a toujours pas retrouvé l'usage de ses jambes, mais il travail chaque jour dans l'espoir d'un jour remarcher. «Mon quotidien a changé. C'est kiné, musculation. Je ne peux toujours pas bouger mes membres du bas. J'y crois. Je suis quelqu'un de très croyant. (...) Je ne suis pas sûr de guérir, en tout cas je fais tout pour me remettre sur pied, pouvoir remarcher un jour. Ce serait mon rêve, pouvoir remarcher. Je profite de ma famille, de mon fils. Il y a pire dans la vie, je prends le côté positif. Ca me permet de grandir, de voir autre chose. Souvent, je me plaignais pour de petites choses, alors que le plus important est la santé», a-t-il d'abord raconté.

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Avant d'expliquer où il puisait sa motivation, après avoir subi deux lourdes opérations à la colonne vertébrale. «J'ai toujours été comme ça. J'ai pris ça de ma mère, qui est très présente, qui a beaucoup souffert. Je peux rester en fauteuil toute ma vie, mais le fait de voir ma mère souffrir, c'est vraiment ce qui est compliqué.» Jouer au football dans le futur, Manuel Cabit y croit, même s'il sait que le défi est immense. «Je ne pense qu'à remarcher. Ca aurait pu être pire, j'aurai pu ne pas être là aujourd'hui devant vous, j'aurai pu ne pas voir mon fils naître. A l'heure actuelle, il n'y a quasiment aucune chance que je rejoue au foot, mais j'y crois». Une véritable leçon de vie donnée par le joueur formé à Sochaux, et passé par Aubervilliers, Chambly, Belfort, Béziers et Ajaccio, et qui à 26 ans venait de disputer ses trois premiers matches de Ligue 1 avec les Messins.

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