L’Arabie saoudite est en extase totale devant l’exploit d’Al Hilal !
Dans une nuit déjà entrée dans la légende, Al Hilal a créé l’exploit absolu en éliminant Manchester City (4-3 a.p.) en huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs. Portés par un collectif héroïque et un mental d’acier, les Saoudiens ont renversé le champion d’Europe en titre dans un scénario irrespirable. À Riyad, l’explosion de joie a été immédiate : feux d’artifice, cortèges dans les rues, larmes de fierté. Un moment suspendu dans le temps, où tout un pays a touché du doigt la grandeur du football mondial.

Dans un match d’anthologie à Orlando, Al Hilal a renversé Manchester City en 8es de finale de la Coupe du monde des clubs en s’imposant (4-3) après prolongations. Bernardo Silva a ouvert le score rapidement pour City (9e), d’un petit plat du pied sur un centre de Aït-Nouri. À la reprise, Marcos Leonardo a égalisé (46e), d’une tête sur un ballon repoussé par Ederson. Juste six minutes plus tard, Malcom a donné l’avantage à Al Hilal (52e) avec un tir croisé imparable. Erling Haaland a répondu pour City à (55e). En prolongation, Kalidou Koulibaly a redonné l’avantage aux Saoudiens (94e) sur corner mais Phil Foden a égalisé (104e) pour son 100ème but sous le maillot citizen. Le coup de grâce est venu dans les derniers instants (112e) : Marcos Leonardo, sur un second ballon mal repoussé, a inscrit le but décisif (4‑3). Au-delà du score, c’est un exploit retentissant qui dépasse le simple cadre du sport.
À Riyad et dans tout le royaume, l’émotion est immense. Battre les champions d’Europe 2024, et sans complexes, symbolise la nouvelle ambition du football saoudien : celle de ne plus être un outsider, mais un acteur central sur la scène mondiale. Ce triomphe d’Al Hilal, forgé par le talent, la foi et une solidarité inébranlable, restera à jamais gravé dans la mémoire collective. Dans les rues de Riyad, les klaxons, les chants et les larmes ont remplacé le silence de la nuit – car cette nuit, le rêve saoudien est devenu réalité. Bien plus qu’une simple victoire, c’est une ode à l’ambition et à la passion collective. Dans l’ombre de la Floride, les joueurs d’Al Hilal ont gravé une page dorée de leur histoire, un exploit inattendu face à des anciens champions d’Europe. Chaque passe, chaque récupération et chaque arrêt de Yassine Bounou (plusieurs arrêts décisifs tout au long du match) ont dessiné le portrait d’un peuple en effervescence.
Larmes, récompenses et… blagues !
Critiqué pour être parti en Arabie saoudite et moqué après son humiliante défaite contre le PSG sur le banc de l’Inter, Simone Inzaghi a pris une belle revanche après plusieurs semaines compliquées dans les différentes presses mondiales : «avant le match, j’ai dit à mes joueurs que je ne voulais pas retourner en Arabie Saoudite après ce match. Je leur ai dit que je voulais rester dans cette compétition et ils ont tous été d’accord avec moi sur ça. Ce que je sais, c’est que sans ces gars-là, je ne suis rien. On doit maintenant bien se soigner et recharger les batteries pour se préparer au prochain match». La joie s’est rapidement déplacée du terrain aux vestiaires où joueurs, staff et dirigeants d’Al-Hilal ont célébré cet exploit. Le président Fahad Bin Nafel, en larmes, est d’abord descendu sur le terrain où il a serré la main de tous les joueurs, puis il s’est rendu dans les vestiaires où il a célébré avec le groupe, à qui il a fait de belles promesses de récompenses et de cadeaux. Sur les vidéos, on pouvait voir les joueurs chanter et sauter. Parmi eux, Simone Inzaghi, radieux et impatient d’immortaliser ces moments de jubilation avec son téléphone. Il n’y a évidemment aucune confirmation officielle, mais, comme cela s’est déjà produit par le passé, il ne serait pas surprenant que le président, en cas de victoire à la Coupe du monde des clubs ou au moins d’une qualification en demi-finale ou en finale, fasse encore d’autres promesses de primes et bonus.
L’ancien entraîneur de l’Inter a aussi félicité ses joueurs et a parlé, sans détour, d’un exploit. « Nous avons gravi l’Everest sans oxygène, nous l’avons fait. Le secret de cette victoire, ce sont les joueurs et le cœur qu’ils ont mis dans le match. Nous savions que contre une équipe comme Manchester City, nous devions réaliser quelque chose d’extraordinaire. Nous avons été exceptionnels dans tous les domaines : la possession, la défense, la gestion technique. Contre une équipe agressive comme City, ce n’était pas facile. », a-t-il déclaré après la rencontre, précisant qu’il a décidé de changer de dispositif et de composition à la dernière minute samedi soir, veille du choc contre les Cityzens. En zone mixte, Renan Lodi n’a pas hésité à tacler les détracteurs du football saoudien et de la Saudi Pro League : « les médias nous ont rabaissés quand on a signé en Arabie Saoudite, en disant qu’on venait seulement pour l’argent. Oui, on prend l’argent… mais on les bat aussi».
Même son de cloche chez Sergej Milinković-Savić, l’une des premières grosses stars européennes à avoir rejoint les rangs d’Al Hilal : «ils nous ont beaucoup critiqués, nous les joueurs, pour avoir signé en SPL. Aujourd’hui, notre résultat parle pour nous. On a une fois de plus prouvé que le championnat saoudien est fort et mérite le respect». À Riyad, cette nuit résonnera comme un symbole : désormais, l’Arabie saoudite n’est plus spectatrice, mais actrice inspirée du grand football mondial. Une épopée sportive et émotionnelle, où la foi, l’unité et l’audace se mêlent pour réveiller les rêves de toute une nation. Mais l’histoire n’est pas encore terminée. Car après l’euphorie vient l’heure de se reconcentrer : en demi-finale, Al Hilal devra affronter un autre géant européen — la Juventus ou le Real Madrid. Un nouveau sommet, une nouvelle montagne à gravir. Le vestiaire saoudien le sait : pour continuer à rêver, il faudra garder cette même intensité, cette même humilité, et ce mental à toute épreuve. Riyad est déjà prêt à vibrer une nouvelle fois, car désormais, tout devient possible.
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