Mercato : le bonheur est dans le prêt

Par Alexis Pereira
2 min.
Jean-Clair Todibo (OGC Nice), Olivier Ntcham (OM) et Jean-Michaël Séri (Bordeaux) @Maxppp

Plus que jamais, les clubs ont surtout misé sur des prêts pour se renforcer cet hiver.

Cet hiver en Ligue 1, dans le sens des arrivées, il n'y a eu qu'un seul véritable transfert avec celui de Krépin Diatta (21 ans), débarqué à l'AS Monaco en provenance du FC Bruges pour environ 15 M€ payables en plusieurs fois. On peut également citer les arrivées de Franco Tongya (18 ans, ex-Juventus) à Marseille, de Boubacar Fall (20 ans, ex-Guédiawaye FC) à l'AS Saint-Étienne, et d'Islam Slimani (32 ans) à l'Olympique Lyonnais après sa résiliation à Leicester City comme opérations définitives.

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Pour le reste, il n'y a eu que des prêts. L'Olympique de Marseille a brillé avec trois arrivées sous cette forme (Pol Lirola, Arkadiusz Milik et Olivier Ntcham), devant l'OGC Nice (Jean-Clair Todibo, William Saliba), l'AS Saint-Étienne (Pape Abou Ba, Anthony Modeste) et le Stade Brestois (Jean Lucas, Bandiougou Fadiga) avec chacun deux renforts dans cette configuration. Sans le sou, les clubs ont eu recours à cette solution d'urgence plutôt qu'à des investissements plus conséquents, avec des objectifs parfois différents.

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Une solution privilégiée en France

La possibilité de se renforcer à moindre coût sur du très court terme d'abord, comme l'ASSE qui, en manque de buteur, accueille Modeste en prêt sec en provenance de Cologne par exemple ou les Girondins de Bordeaux qui, après la grave blessure d'Otavio, misent sur Jean-Michaël Seri pour occuper le poste de milieu défensif, là aussi en prêt sec, en provenance de Fulham. Mais aussi, l'option d'échelonner dans le temps le paiement pour un transfert différé (comme cela semble être le cas pour Milik à Marseille, par exemple).

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Les profils des joueurs, eux, sont comparables, des éléments en difficulté dans leurs clubs (Milik) ou des jeunes à la recherche de temps de jeu (Jean Lucas). Todibo enchaîne par exemple son deuxième prêt de la saison à Nice après quelques mois peu probants passés à Benfica, entre pépins physiques et choix de l'entraîneur en place. C'est même le troisième en un an si on compte celui à Schalke en janvier 2020.

Une mode en Europe

Cette tendance forte en Ligue 1 s'observe également ailleurs. En Angleterre par exemple, lors du dernier jour du mercato, il y a eu deux fois plus de prêts que de transferts définitifs selon le décompte de la BBC Sport. Plus largement, dans un championnat largement habitué à dépenser sans compter, même en janvier, les prêts se sont multipliés cet hiver.

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En Espagne aussi, cette option a été plébiscitée. Takefusa Kubo (19 ans), prêté à Villarreal en début de saison, peut en témoigner, lui qui a enchaîné avec un deuxième prêt, à Getafe cette fois. Le troisième en un an si on prend en considération son passage à Majorque en 2019/20. En pleine période de doutes, difficile de trouver de la stabilité.

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