Ligue 2

L'AS Monaco réagit à la décision de la LFP et contre-attaque !

Menacée d'exclusion des championnats français, l'AS Monaco contre-attaque par la voix de Jean-Louis Campora.

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG @Maxppp

Réunie cette semaine, la LFP a décidé de modifier ses statuts pour obliger l'AS Monaco à installer son siège en France, histoire d'en finir avec les privilèges fiscaux de l'écurie du Rocher (plus d'informations). Une décision que le club de la Principauté n'accepte pas, comme l'a fait savoir Jean-Louis Campora dans les colonnes du Parisien. «Nous regrettons tout ce qui se passe. Personnellement, je suis furieux et choqué car je devais être entendu par le conseil d'administration et j'ai été décommandé la veille au soir. Au moins j'aurais pu expliquer les préjudices que nous subissons déjà à cause de cette décision», a-t-il indiqué avant de poursuivre.

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«Nous discutons de prolongations de contrats avec certains joueurs. Pas plus tard qu'hier, un agent nous a dit : "Pour l'instant j'attends de voir ce qui va se passer". C'est d'autant plus vicieux qu'il s'agit d'un joueur français. En termes de fiscalité, cela ne changerait rien pour lui si notre siège se trouvait en France, mais il saisit là l'occasion de se retrouver libre à la fin de la saison prochaine. Il y a plus grave. Si nous nous installons en France, notre société sportive monégasque va être dissoute et la convention qui nous relie à l'association affiliée à la FFF sera caduque. Automatiquement tous les contrats avec les joueurs seront rompus», a-t-il lancé.

Pour toutes ces raisons, le dirigeant monégasque est fermement décidé à aller à l'encontre de la décision de la LFP. «Nous n'irons pas nous installer en France. Dès que nous aurons reçu la notification de la décision de la Ligue, nous allons engager des recours devant la justice administrative de façon à nous voir restituer nos droits et à être indemnisés pour les préjudices immédiats que nous subissons. (...) Désormais nous sommes dans un affrontement qu'on n'a pas demandé, où chacun va faire valoir ses droits», a-t-il lâché, promettant une bataille judiciaire âpre. Une grosse désillusion pour lui, qui rappelle que l'ASM est un club historique du football français.

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«Nous représentons la France dans les compétitions UEFA, où nous avons joué deux finales (NDLR : défaites 2-0 en 1992 en Coupe des Coupes face au Werder de Brême, et 3-0 en 2004 en Ligue des champions face à Porto) et quatre demi-finales. Nous avons sorti des internationaux comme Amoros, Bellone, Thuram, Petit, Henry, Trézéguet... On ne peut pas dire à un club qui a un si fort enracinement : "Vous changez d'endroit"», a-t-il conclu. On n'a pas fini d'entendre parler de cette affaire...

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