Toujours engagé dans le projet de la Super League aux côtés de la Juventus et du Real Madrid, le FC Barcelone, par l’intermédiaire de son nouveau président Joan Laporta, a dû s’expliquer. En conférence de presse aujourd’hui, Laporta a donné les raisons qui ont poussé le club catalan à ne pas se détacher de ce projet, en rappelant qu’au moment de son arrivée à la tête des Culés début mars, le projet était déjà bien avancé. Il a d'ailleurs évoqué les soucis économiques dont les Blaugrana doivent faire face à cause de la pandémie mondiale de coronavirus.
« Quand nous sommes arrivés, c'était très avancé. Il y avait 11 clubs et le Barça était important. Nous ne tournerons jamais le dos aux mouvements où se trouvent les grands clubs de football. Avec une réserve importante parce que nous venions d'arriver, nous avons analysé une semaine et donné le oui, mais avec la réserve qu'il fallait passer par le montage. Ce mouvement a progressé, mais la position est très claire : défendre les intérêts du Barça et faire en sorte que le football soit durable. Le football connaît plusieurs problèmes non résolus qui font souffrir les clubs. Maintenant nous souffrons les grands, avec une situation de difficulté maximale, mais cela affectera les clubs de moindre importance. Notre position est de dialoguer. Avec l’UEFA, la FIFA, la Fédération, la Ligue. J'ai communiqué avec (Luis) Rubiales, (Javier) Tebas et récemment j'ai parlé avec (Aleksander) Ceferin. Nous sommes dans cette ligne, pour défendre les intérêts du FC Barcelone. ».