L'Olympique Lyonnais a longtemps repoussé les millions du Stade Rennais pour Jeff Reine-Adélaïde. Puis le Hertha Berlin a cru pouvoir finaliser l'affaire contre 27 M€. Au final, c'est Nice qui a raflé la mise avec un simple prêt (assorti d'une option d'achat). Explications.
Plus gros transfert de l’histoire de l’Olympique Lyonnais, Jeff Reine-Adélaïde (22 ans) s’est mis tous les Gones à dos en clamant publiquement ses envies d’ailleurs le 2 septembre dernier. Des velléités de départ très mal perçues par le club rhodanien, étonné d’un tel coup de gueule si tôt dans la saison de la part d’un élément revenant à peine d’une longue blessure.
JRA sur le départ, plusieurs clubs s’étaient alors manifestés. Deux en particulier : le Stade Rennais et le Hertha Berlin. Les Bretons étaient disposés à payer environ 25 M€ quand les Allemands pensaient avoir raflé la mise grâce à un chèque de 27 M€. Au final, l’ancien Angevin n’a pas voulu traverser le Rhin et c’est Nice qui a su tirer son épingle du jeu en décrochant un prêt assorti d’une option d’achat de 25 M€.
Une jolie faveur accordée par l’OL sur le buzzer du mercato qui doit faire quelque peu enrager Rennais et Berlinois. De son côté, le Gym se frotte les mains. Sur le site officiel des Aiglons, le président Jean-Pierre Rivère explique d’ailleurs comment son club a su obtenir cette faveur de la part des Gones.
Nice a su bondir au meilleur moment
« Là, c’était vraiment une question de timing. Si on arrive trop tôt, c'est trop compliqué, on n’a pas l’espace. On n'aurait pas pu concurrencer Rennes sur le montant du transfert, ni le Hertha Berlin. Nous sommes restés dans l’ombre et avons attendu le dernier moment. Ça s’est ensuite accéléré : il a fallu l’accord de Lyon, et que le joueur adhère au projet, ce qui était le cas. Ça s’est réalisé dans la dernière ligne droite », a-t-il indiqué, avant de poursuivre.
« Entre deux parties, il y a toujours des conditions à donner. Nous souhaitions avoir un prêt avec une option d’achat. Ça s’est bien fini pour nous, et il faut remercier aussi Lyon qui a accepté de répondre favorablement à notre demande dans les dernières heures du mercato. Comment avons-nous pu devancer Rennes ? Il faut poser la question à l’OL mais c’est vrai que nous entretenons de bons rapports avec eux, que ce soit moi avec Jean-Michel Aulas ou Julien (Fournier) avec Vincent Ponsot. Mais vous savez, quand il y a une transaction, généralement, elle satisfait les deux clubs. L’OL a peut-être pris l’option de réduire sa masse salariale et nous sommes ravis de l'accueillir. C’est du win-win. »
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