Où sont passés les anciens Parisiens Virgiliu Postolachi et Metehan Güçlü ?

Par Alexis Pereira
3 min.
Virgiliu Postolachi (Mouscron) et Metehan Güçlü (Emmen) @Maxppp

En 2019, deux jeunes attaquants pointent le bout de leur nez du côté du Paris SG. Depuis, Virgilui Postolachi et Metehan Güçlü ont un peu disparu des écrans radars.

L'utilisation des jeunes au Paris SG a souvent fait débat. Cette saison encore, les voix s'élèvent pour que Xavi Simons, Ismaël Gharbi ou encore Édouard Michut aient plus de temps de jeu au regard des prestations parfois décevantes de leurs aînés. En 2019, déjà, d'autres Titis espéraient avoir leur chance plus régulièrement après quelques apparitions réussies avec les professionnels.

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On se souvient par exemple de Metehan Güçlü. Le 17 avril 2019, l'attaquant turc, qui avait participé au stage hivernal au Qatar quelques mois plus tôt, connaissait, grâce à Thomas Tuchel, sa première en Ligue 1, à Nantes (3-2), et inscrivait même un but. À 20 ans. Dans la droite lignée de son excellente saison avec la réserve, en CFA (aujourd'hui National 2), ponctuée par 11 réalisations en 19 apparitions.

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Des premiers pas encourageants...

Son partenaire d'attaque cette année-là, Virgiliu Postolachi, présentait un bilan un peu plus modeste (4 buts en 27 apparitions en championnat), mais parvenait tout de même à convaincre Tuchel et son staff de l'emmener dans ses valises à Singapour pour l'International Champions Cup pour la préparation estivale 2019. Il s'y signalera notamment par un joli but inscrit face à l'Atlético de Madrid. Et récidivera quelques jours plus tard en amical face à Dresde.

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Malgré ces belles promesses, les deux compères quitteront le club de la capitale cet été là, tous deux libérés de leurs contrats en échange d'un pourcentage à la revente. Le premier signera quatre ans au Stade Rennais, le second pour la même durée au LOSC. Mais ni l'un ni l'autre n'ont pour l'heure réussi à percer à l'étage supérieur, ne trouvant pas le chemin des filets en compétition officielle depuis.

Güçlu, international Espoirs turc (1 cape), n'a pas été en réussite, connaissant plusieurs pépins physiques ces deux dernières années. Après un prêt infructueux à Valenciennes la saison passée (12 apparitions en Ligue 2), il a rejoint Emmen, en deuxième division aux Pays-Bas, cet hiver. Ses premiers pas séduisants au sein du leader au classement n'ont pas encore été confirmés, la faute encore à une blessure et à une concurrence rude chez le principal candidat à la montée en Eredivisie (5 entrées en jeu seulement depuis son arrivée en janvier). Sous contrat avec Rennes jusqu'en juin 2023, la question de son avenir se posera forcément cet été.

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... sans lendemains...

Postolachi, lui, s'est retrouvé empêtré dans le bourbier de Mouscron, club passé de la Jupiler Pro League à la Division 1A, qui appartient toujours à Gérard Lopez, ancien propriétaire de Lille. Un prêt d'un an d'abord, avec six mois passés, là encore en prêt au Danemark (Vendsyssel FF). Avant un transfert définitif dans le Plat pays, où, en dehors du terrain, rien ne va. «On aurait pu baisser les bras avec tous les ennuis de salaires. On pouvait se dire qu’on ne viendrait plus s’entraîner. Mais on n’a rien lâché. Si on est sauvé aujourd’hui, c’est grâce à notre esprit collectif», explique-t-il à La Dernière Heure.

Devenu international A moldave depuis 2021 (3 sélections), en dépit de sa situation compliquée en deuxième division belge, il espère, à 22 ans, des lendemains qui chantent, alors qu'il n'a aujourd'hui qu'un statut de doublure (2 titularisations seulement pour 6 apparitions). «Je pense que certains ont tendance à oublier mon âge. On me pense plus vieux. Mais je suis encore en apprentissage et j’ai toujours cette soif d’apprendre et cette envie», a-t-il confié, sans dévoiler ses plans pour l'avenir. La vie après le PSG n'est pas simple pour Virgiliu Postolachi et Metehan Güçlü, mais après la pluie...

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