Barrages : le Mexique en reconquête, l'Uruguay face au miracle jordanien

Par Rodolphe Koller - Quentin Siebman
2 min.
Jordanie Edinson Roberto Cavani Gómez @Maxppp

Si la zone Europe devra attendre vendredi pour voir débuter les barrages pour la Coupe du Monde 2014, l'Océanie, les Amériques et l'Asie ouvriront le bal dès ce mercredi soir avec au programme un Mexique - Nouvelle-Zélande ainsi qu'un Jordanie - Uruguay.

Loin des chocs sur-médiatisés qui vont animer la zone Europe à partir de vendredi, les barrages en vue de la Coupe du Monde au Brésil commencent ce mercredi avec deux affiches entre un Mexique miraculé et la Nouvelle-Zélande (20h30), et un choc des extrêmes entre une Jordanie déjà historique et un bien fébrile Uruguay (16h). Dans leur parcours respectif, ces deux derniers n'ont d'ailleurs pas grand-chose en commun. Doubles champions du monde, dont la première de l'histoire qu'ils ont organisée et remportée, les Uruguayens ont disputé 11 phases finales quand leurs homologues jordaniens n'ont comme seul fait d'arme qu'une 37e place au classement FIFA, durant l'été 2004. Mais voilà, jamais le Royaume n'avait atteint ce stade des qualifications pour une Coupe du Monde.

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Alors qu'en face se dresse l'Uruguay, 4e de la précédente édition, au gros potentiel offensif. Pourtant, la Celeste s'est fait peur. Après avoir pris les éliminatoires par le bon bout, elle a connu une série de six matches sans victoire qu'ils l'ont conduite au fond du trou. Il aura fallu un retour au premier plan savamment orchestré par Cavani, Suarez et consorts pour accéder aux barrages. In extremis. Le parcours de la Jordanie relève quasiment du miracle. Des victoires de prestige face à l'Australie (2-1) et au Japon (2-1) ont laissé augurer une folle qualification directe pour le Mondial, mais les barrages représentent déjà un premier pas significatif dans l’histoire du football jordanien.

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Le Mexique sur le fil, la Nouvelle-Zélande facile

Incontournable des phases finales de Coupe du Monde, le Mexique a frôlé la correctionnelle dans sa campagne d’éliminatoires cette année. Derrière une sélection des États-Unis plus au point que jamais, El Tri s’est heurté aux belles surprises que représentent le Costa Rica, le Honduras et le Panama. Incapable de trouver son rythme de croisière, avec des cadres en grande difficulté et quatre sélectionneurs différents, le Mexique a eu toutes les peines du monde à accrocher les barrages. Il ne doit même son salut qu’à une victoire sur le fil du rival américain face au Panama, un comble.

Preuve du malaise ambiant au sein de la sélection, le nouveau sélectionneur Miguel Herrera – nommé après le dernier match d’éliminatoires – a décidé de se passer de tous joueurs évoluant en Europe pour le barrage face à la Nouvelle-Zélande, dont Chicharito et Giovani dos Santos. Une décision forte qui a déjà porté ses fruits, avec une belle victoire sur la Finlande en amical (4-2). Mais le Mexique reste dans le brouillard, au contraire de son adversaire néozélandais, en pleine confiance après une campagne parfaitement maîtrisée. Dans une zone Océanie allégée de l’Australie – qui milite désormais en zone Asie -, les All Whites n’ont pas tremblé avec six victoires en autant de rencontres et 17 buts inscrits pour seulement deux encaissés. Entre un habitué convalescent et un outsider en pleine confiance, ce Mexique – Nouvelle-Zélande s’annonce aussi serré que passionnant.

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