L’équipe type des Suédois qui ont marqué la Ligue 1

Par La Rédaction FM
6 min.
Zlatan Ibrahimović @Maxppp

Que faut-il retenir de l’actu football ce lundi 17 novembre 2014 ? Le JT Foot Mercato vous propose de faire un rapide tour de l’actualité foot, le tout dans une ambiance décalée.

Au sommaire de ce 508e numéro : outre les trois infos de la journée à retenir et le traditionnel buzz du jour, la Rédaction FM vous propose de découvrir le onze des Suédois ayant marqué l'histoire du championnat de France. Un dossier à retrouver ci-dessous.

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Le onze des Suédois qui ont marqué la Ligue 1

Ce mardi soir, l’équipe de France reçoit la Suède au stade Vélodrome de Marseille. Foot Mercato s’est donc intéressé aux Suédois qui à l'instar de Zlatan Ibrahimovic, ont marqué le championnat français. Voici donc une équipe type de onze joueurs, organisée en 3-4-3.

Andreas Isaksson. Révélé très jeune à Trelleborg, il est vite recruté par la Juventus Turin mais ne dispute aucun match, barré par Edwin van der Sar. Après un retour au pays, il débarque à Rennes en juillet 2004. Il y restera deux saisons, disputant 72 matches de Ligue 1 et 2 de Coupe de l’UEFA. Ses performances attireront l’attention d’un grand d’Europe : en 2006, il signe à Manchester City pour 6 M€, mais ne s’imposera jamais. Après un passage au PSV Eindhoven, il évolue aujourd’hui en Turquie, à Kasimpasa. Il a honoré 116 sélections avec la Suède.

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Gunnar Johannson. Bien avant les Ibrahimovic, Källström ou Elmander, il y avait Gunnar Johansson. Ce défenseur central est arrivé dans l’Hexagone en 1950, quittant Göteborg pour l’Olympique de Marseille. Il y a restera huit ans, atteignant une finale de Coupe de France. Il terminera sa carrière à l’AS Aix-en-Provence, en tant qu’entraîneur-joueur. International suédois, il participe à la Coupe du Monde 1950, juste avant son arrivée dans l’Hexagone.

Peter Hansson. Entre Rennes et Monaco, le défenseur à la crinière blonde aura passé cinq ans dans l’Hexagone entre 2007 et 2012. Arrivé d’Eredivisie au Stade la Route de Lorient, l’international (43 sélections, 2 buts) devient vite incontournable chez les Rouge-et-Noir, jouant plus de 35 matches par saison jusqu’en 2010. Capitaine de son club, il décide pourtant de ne pas prolonger et rejoint Monaco. Avec les Asémistes, il connaîtra la relégation et une saison en Ligue 2, avant de retourner au pays.

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Erik Edman. Autre symbole de la filière suédoise du Stade Rennais, ce latéral gauche rejoint le club breton en 2005 en provenance de Tottenham, contre 3 M€. International aux 57 sélections (1 but), il restera trois ans en France, s’imposant au poste de latéral gauche. Après 56 matches, il quitte l’Hexagone pour rejoindre Wigan, avant de finir sa carrière au pays, à Helsingborg.

Klas Ingesson. Révélé aux yeux du public français en Coupe de l’UEFA 1999 lors d’un duel entre Bologne et Lyon, il rejoint l’Olympique de Marseille en 2000, à l’âge de 32 ans. Ce milieu récupérateur ne reste qu’une saison, disputant moins de 15 matches avant de s’offrir un dernier défi à Lecce. Il y a quelques semaines, l’international aux 57 sélections fut emporté par un cancer, à l’âge de 46 ans.

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Pontus Farnerud. Dans les années 2000, les frères Farnerud ont fait les beaux jours de la Ligue 1. Si Alexander ne restera pas dans les mémoires, Pontus a longtemps fait office de grand espoir. Arrivé à 19 ans à Monaco, champion de France dès sa deuxième année puis vainqueur de la Coupe de la Ligue, il reste six ans sur le Rocher, avant d’être prêté, puis vendu au RC Strasbourg en 2005. La relégation du club alsacien le pousse à quitter la France pour le Sporting Portugal. Après un passage en Norvège, il finit sa carrière à Göteborg. En équipe nationale, il n’arrivera jamais à convaincre, restant bloqué à 11 sélections.

Johan Elmander. Avant de rejoindre Toulouse en 2006, Johan Elmander avait pas mal bourlingué, passant par 7 clubs dans 3 pays différents. Dans la ville rose, il s’imposera vite comme un serial buteur, scorant 22 buts en deux saisons de Ligue 1. Il portera même les Pitchounes jusqu’à un tour préliminaire de Ligue des champions, avant de s’ouvrir les portes de la Premier League. Bolton, puis Galatasaray et Norwich, avant un retour à Brondby. Une carrière bien pleine pour l’international aux 82 sélections (20 buts).

Kim Källström. A seulement 21 ans, Kim Källström découvre la Ligue 1 sous les couleurs du Stade Rennais. Il restera près de 3 saisons en Bretagne. Titulaire indiscutable (83 matches de L1, 20 buts), il tape dans l’œil de l’Olympique Lyonnais qu’il rejoint à l’été 2006. Il y passera six ans : souvent annoncé sur le départ ou comme deuxième couteau, il devient discrètement l’un des cadres du club rhodanien, disputant plus de 45 matches par saison en moyenne malgré la concurrence. Double champion de France et double vainqueur de la Coupe de France, il finit par quitter l’Hexagone pour la Russie et le Spartak Moscou. En équipe nationale, Källström pèse 111 sélections et 16 buts.

Roger Magnusson. avant de rejoindre la France et l’Olympique de Marseille, l’ailier droit avait déjà découvert la Bundesliga (Cologne) et surtout la Serie A. Peu utilisé à la Juventus, il rejoint donc l’OM en 1968. Il y restera six saisons, remportant au passage deux titres de champion de France et deux Coupes de France. Réputé pour sa qualité de dribbles, l’acolyte de Josip Skoblar quitte la cité phocéenne à 29 ans et termine sa carrière française par une pige au Red Star. Son titre de meilleur joueur étranger de l’année, décerné par France Football en 1969, montre l’impact de l’ailier lors de son passage dans l’Hexagone.

Ralf Edström. Cet attaquant a une particularité : il a gagné des titres dans tous les pays où il est passé. Champion de Suède avec Atvidabergs, des Pays-Bas avec le PSV Eindhoven, et vainqueur de la Coupe de Belgique avec le Standard de Liège, il a également fait des siennes dans l’Hexagone. S’il n’a passé que deux ans à l’AS Monaco, cela lui a suffi à glaner un titre de champion de France en 1982. Il finira cette année-là meilleur buteur de son club avec 15 buts en 35 rencontres. Sa deuxième année sera bien moins prolifique, et il décidera de quitter la France pour rentrer au pays.

Zlatan Ibrahimovic. Sa signature au Paris Saint-Germain en 2012 a probablement fait passer le championnat français dans une autre dimension. Phénomène médiatique, talent énorme du football mondial, Ibra a mis la France à ses pieds dès son arrivée en provenance de Milan. Avec 83 buts sous les couleurs franciliennes, le Suédois est déjà le 6e meilleur réalisateur de l’histoire du club, mais aussi 4e meilleur buteur de Ligue 1 en activité avec 61 buts… en 73 matches !

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